REAA : le Suprême Conseil Italien

Publié par Jiri Pragman

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dimanche 7 juin 2009
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  • 21
    templar
    5 juillet 2009 à 21h25 / Répondre

    supremo consiglio C.A.M.E.A. 50 ANNO….

  • 20
    Fred29
    19 juin 2009 à 20h32 / Répondre

    Bonsoir Lihin,

    La question sous-jacente à notre discussion très intéressante est pour moi : quand fait-on commencer officiellement la maçonnerie moderne spéculative ?

    Les historiens les plus autorisés sur cette question, que ce soit en France ou en Angleterre, sont d’accord pour dire depuis une vingtaine d’années environ que s’il y a filiation entre maçonnerie opérative et maçonnerie spéculative, celle-ci n’est que symbolique. Autrement dit, la maçonnerie spéculative n’a de la maçonnerie opérative que l’aspect, mais au fond ses buts sont bien différents.

    Ils sont avant tout philosophiques, pour ne pas employer le « gros mot » de politique. Car en effet, de vouloir réunir en un même lieu et de manière pacifique des catholiques, des protestants, des juifs et des athées, des nobles, des bourgeois, des artisans et des gens modestes, des progressistes et des conservateurs grâce à une méthode symbolique et des rituels communs, en des temps où la tolérance n’était pas toujours garantie partout, c’était pour le coup un sacré défi relevé par quelques utopistes et idéalistes rêveurs ou fous, c’est selon le point de vue.

    Ce que j’essayais de dire plus haut, c’est qu’une certaine image caricaturale du GODF est encore aujourd’hui diffusée dans le monde maçonnique ou profane. Image dans laquelle ni les frères de mon atelier ni moi-même ne nous reconnaissons, et cela a été répété hier soir encore par notre frère Orateur.

    Les « égalitaristes » sont moins nombreux qu’on le pense, et il serait naïf de croire qu’au prétexte que dans les loges régulières on ne fait ni politique ni religion, qu’il n’y aurait pas derrière cette facade respectable autre chose, à savoir une idéologie politique justement, la duplication de générations en générations d’une pensée crypto-catholique et conservatrice, qui maintient, consciemment ou non, les reflexes d’une pensée arriérée aristocratique et élitiste contraire aux valeurs affichées d’humanisme, en fait d’un humanisme inégalitaire réservé aux puissants.

    Voilà ce que je reproche à des frères comme Jean Baylot ou Robert Freek Gould, par exemple, c’est de colporter malgré eux une telle idéologie, camouflée sous la respectabilité d’un Ordre maçonnique spiritualiste et symboliste qui ne se mèle ni de religion ni de politique (du moins en apparence), mais qui est en réalité bien formaté par des élites pour lesquelles il n’est pas intérêt à ce que la société évolue vers plus de liberté, d’égalité et de fraternité.

  • 19
    lihin
    19 juin 2009 à 12h47 / Répondre

    Bonjour Fred29,

    Merci de votre message fort intéressant. Comme vous le savez, si vous avez lu d’autres contributions à propos, je souligne la complexité spécifique du cas du GOdF en ce qui concerne ses possibilités actuelles de transmettre par initiation une « influence spirituelle d’origine supra-humaine ». Je pense que les rituels utilisés, la volonté de la Loge, de son Président et des candidats jouent de rôles non négligeables et cette matière.

    L’ouvrage « La voie substituée » de Jean Baylot, paru sous les auspices de la « Loge nationale de recherches Villard de Honnecourt », comptant 465 pages en police assez petite, est très bien documenté et fort détaillé. L’auteur ne fait pas de la polémique et marque même son admiration pour, mais pas son accord avec certains faiseurs de la capture du GOdF par des forces politiques égalitaristes, par exemple Felipo Michel Buonarotti. Qu’avez-vous à reprocher à ce travail du Frère Jean Baylot ?

    L’égalitarisme n’est bien sûr pas l’équivalent de l’égalité. Si vous lisez bien l’obligation au grade de Compagnon du Rite Français « Groussier », vous y trouverez un mot supplémentaire ajouté qui relève d’une simple absurdité à laquelle à mon humble avis aucune personne raisonnablement éclairée ne pourrait croire, sauf dans le cadre d’une idéologie politique. J’aurais refusé de prêter cette obligation-là.

    Comme vous le savez, la pratique d’ôter le GADLU et de se référer aux Constitutions d’Anderson de 1723, n’avait pas l’effet de confirmer implicitement la croyance à un Être Suprême (pas à un démiurge, bien que celui-ci « ex-iste »), mais d’ouvrir l’Ordre aux athées.

    Le 1er version imprimée du « Rite français 1788 », le « Recueil des trois premiers grades de la Maçonnerie » contient l’ouverture avec louange au GADLU mais pas de rituel de banquet. Le « Régulateur du Maçon 1801 » contient un rituel de banquet aux usages « militaires ». Le pacifisme politique au sein du GOdF semble avoir joué un certain rôle dans la « démilitarisation » du rituel de banquet.

    En ce qui concerne l’importance centrale souvent négligée du grade de Compagnon, je suis d’accord avec vous. C’est l’un des grands mérites du Rite Français d’avoir rétabli une bonne partie de la richesse et de la plénitude de ce grade : ses utiles, ses symboles, ses arts, etc. Aux rites britanniques ce grade est plutôt un bref passage entre l’apprentissage et la maîtise.

    Pourtant, le GADLU et l’Homme-Compagnon en son rôle double de serviteur et de lieutenant ne sont point mutuellement exclusifs.

  • 18
    Fred29
    19 juin 2009 à 9h00 / Répondre

    Cher Lihin,

    Pour compléter la réponse ci-dessus et votre questionnement concernant le banquet (nous avons eu notre banquet d’ordre rituel hier soir), il faut savoir que les pratiques « militaires » auxquelles vous faites référence ne sont pas présentes dans les premiers rites maçonniques, d’influence opérative.

    A ma connaissance, elles sont apparues en France sous l’Ancien Régime et ont eu leur heure de gloire sous l’Empire napoléonien, en raison de la forte présence de loges militaires dans la maçonnerie française.

    On retrouve ce vocabulaire militaire dans un certain nombre de chansons « à boire » datant du 18e siècle et certaines loges pratiquent encore ces santés « militaires » utilisant un langage emprunté à l’armée (canon, poudre, feu, etc).

    Si cet héritage est certes légitime et intéressant, il n’est pas plus légitime qu’une autre tradition maçonnique. Ne pas le pratiquer n’a rien de non-traditionnel ou d’éventuellement irrégulier. A ma connaissance, les anglo-saxons ne le pratique pas.

    Quant au serment du grade de compagnon, je ne vois pas à quoi vous faites référence. Il faut savoir que le grade de compagnon a été et reste souvent encore le parent pauvre des grades maçonniques, et cela dès le début de la maçonnerie avec l’apparition du grade de maître vers 1730.

    Effectivement, dans la maçonnerie opérative, il n’existait que deux « grades » ou plutôt deux statuts sociaux : celui d’apprenti et celui de compagnon. Le maître était un compagnon talentueux se démarquant des autres compagnons du chantier, certes, mais pas seulement, car il fallait pouvoir s’acheter ce statut et peu en étaient capables.

    L’apparition du grade de maître a eu comme effet le « vidage » du grade de compagnon. Une partie des éléments a été intégrée à l’apprenti, une deuxième partie au maître. Dans les plus anciens rituels français, on peut s’apercevoir d’un coup d’oeil de ce déséquilibre entre les livrets des grades. On donnait d’ailleurs souvent l’apprenti et le compagnon en même temps.

    Le rite français Groussier essaie à sa façon de combler ce vide structurel et de contenu pour un grade qui est réellement, au propre et au figuré, le grade central de la maçonnerie.

    Après, évoquer ou non le Grand Architecte de l’Univers est à mon avis une question secondaire lors du serment, c’est un autre problème.

    Car ce grade de compagnon est avant tout le « grade de l’Homme » comme point central de l’oeuvre maçonnique. Dieu ou la Providence ne pourront jamais remplacer le nécessaire travail de l’Homme sur lui-même et le monde qui l’entoure.

  • 17
    Fred29
    15 juin 2009 à 15h21 / Répondre

    A Lihin.

    Je comprends l’argument et votre questionnement sur la « voie substituée ». Pour moi, et probablement pour d’autres Maçons, la fameuse « voie substituée » n’est pas forcément celle que l’on croit.

    Ne pourrait-on pas arguer que le Rite Maçonnique Anglais du XVIIIe siècle tel que pratiqué dans les premières années de la Maçonnerie Spéculative a clairement subi par la suite l’influence de la capture de pratiques irlandaises (voire irlando-écossaises), crypto-catholiques et clairement religieuse, contraires à l’esprit tolérant et déiste des origines ?

    Les bagarres d’interprétations autour de l’article 1er des Devoirs du Maçon tiré des Constitutions d’Anderson de 1723 et la fondation de la Grande Loge dite « des Anciens » qui par la suite deviendra la Grande Loge Unie d’Angleterre après avoir absorbé les traditions des « Modernes » (à leur détriment), prouvent que le débat est loin d’être clos et évident.

    Je trouve la thèse de Jean Baylot bien simpliste. Comme souvent, l’Histoire est écrite par les « vainqueurs », qui l’accomodent à leur sauce. Pour moi, ces querelles de « régularité » ne reposent sur rien de solide, mais révèlent cet esprit de clan et de caste caractéristique des querelles dogmatiques écclésiales (cf. l’ excommunication des protestants par l’Eglise catholique, ou la non-reconnaissance des « irréguliers » par les « réguliers », c’est le même topo). Nous partageons les mêmes traditions, interprétées différemment selon des sensibilités différentes. N’est-ce pas cela, le Centre de l’Union ?

    Ma Loge travaille en fait au Rite Groussier, mais adapté à la sensibilité des Frères de ma Loge, qui sont de gauche, du centre et de droite (vous avez dit égalitarisme? Il n’y a pas de gauchistes chez nous, et combien de Loges sont dans ce cas ? Bien plus qu’on ne le pense). Certaines mauvaises langues diront que nous travaillons au « Rite Français Ancien et Accepté ».

    A noter qu’en réalité le Rite Groussier est une version revenant aux racines du rite français, avec quelques innovations certes, mais qui n’enlèvent rien à son esprit « moderne » (entendons par là filiation philosophique avec la Grande Loge des Modernes de 1717), par opposition au rite dans sa version Amiable (1886), qui pour le coup n’avait plus rien de maçonnique tellement il était grangréné par l’esprit scientiste et positiviste de la fin du XIXe siècle.

  • 16
    lihin
    11 juin 2009 à 12h01 / Répondre

    À Fred29,

    Concernant « La voie substituée », quelle moitié s.v.p. ?

    Sans violer des secrets, pourriez-vous être plus précis concernant l’application des pratiques mentionnées en mon dernier message s.v.p. ?

    Si votre Loge bleue utilise les rituels du GOdF de 1786, félicitations ! Ce sont à mon humble connaissance les plus anciens rituels encore utilisés couramment en Franc-Maçonnerie mondiale y inclus les rituels britanniques. Par contre, les rituels français modernes dits « Groussier » manifestent clairement l’influence de la capture du GOdF par des forces politiques égalitaristes au 19ème, voir par exemple, si vous êtes autorisé, l’obligation du grade de compagnon, ou la « démilitarisation » du rituel de banquet.

    Il me semble que l’application des critères de la régularité franc-maçonnique n’aille pas toujours de paire avec la reconnaissance politique entre les organisations.

  • 15
    Fred29
    10 juin 2009 à 16h18 / Répondre

    Je ne partage qu’à moitié l’opinion de Jean Baylot sur la soi-disant « voie substituée ». Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet, à commencer par la querelle des « Anciens » et des « Modernes » en Angleterre dès les années 1750, qui de façon plus sous-terraine continue encore son oeuvre aujourd’hui. Je n’entrerai pas dans cette polémique, que je trouve bien désuette, mais qui permet de comprendre certains écarts d’interprétations entre « réguliers » et « irréguliers ».

    De toute manière, le jour où le GODF ne sera plus une Puissance Symbolique traditionelle et spiritualiste attachée au symbolisme et aux rituels de l’Ordre, je pense que je m’affilierai à une Loge d’une autre Obédience traditionnelle.

    En attendant, je continue mon petit bonhomme de chemin dans ma Loge du Rite Français, loge de tradition et de progrès.

    Malheureusement, on reste souvent dans les poncifs habituels, par paresse intellectuelle probablement, qui feraient des Maçons du GODF des « athées stupides ou libertins irreligieux », ou des matérialistes, gauchistes ou anarcho-trotzkystes. Venez chez nous, vous verrez qu’il n’en est rien.

  • 14
    lihin
    10 juin 2009 à 8h28 / Répondre

    À EMEREK,

    Pour le vouvoyer, aussi d’accord avec vos raisons. En ce contexte, remarquons que la langue anglaise a abandonné le tu (thou) et maintenu le vous (you).

    En ce qui concerne la réception en organisations irrégulières, à mon avis l’analyse est parfois complexe. Le GOdF fut sans doute une obédience régulière jusqu’à sa capture par des forces politiques égalitaristes au 19ème (pour les détails, voir « La voie substituée » de Jean Baylot). Néanmoins, il y avait des Frères tels Jean-Marie Ragon au sein du GOdF qui faisaient de l’excellent travail symbolique au 19ème. Y a-t-il encore de nos jours de Loges du GOdF qui observent les règles de qualifications des candidats, qui ouvrent et clôturent les travaux à la gloire du Grand Architecte, qui ont un Volume de la Loi Sacrée sur le plateau du Président de la Loge, et qui voient en le travail symbolique autre chose que de la touffe ? Est-ce la flamme de l’Ordre initiatique et de la transmission de son influence spirituelle s’est entièrement éteinte au GOdF ? Je laisse volontiers répondre les membres de cette organisation.

    D’autres organisations telle Le Droit Humain se trouvent dans l’irrégularité dès leurs débuts. La question « mal né » ne me semble pas être la bonne – plutôt « né en quoi » ? La contre-initiation n’est d’ailleurs nullement le domaine exclusif des organisations irrégulières dont on parle souvent ici. À l’origine de plusieurs d’entre elles se trouve le théosophisme de Mme H. P. Blavatsky et de ses successeurs. Se défaire d’une malformation mentale due au théosophisme peut, selon mes observations, durer des décennies. Toutes les formes de la contre-initiation se caractérisent entre autre par l’incapacité de dépasser le psychique et d’accéder au spirituel en tant que tel.

  • 13
    EMEREK
    9 juin 2009 à 22h19 / Répondre

    @Lihin
    Je vouvoie d’une part par courtoisie sur ce Blog et d’autre part parce que « chez nous » en Loge c’est une habitude témoignant du respect et de la fraternité…

    Naissance:
    L’initiation est une « nouvelle naissance » …Un irrégulier serait-il « mal né » ?

    Quant à votre rappel sur la prudence nécessaire ,j’y souscris sans réserve, bien évidemment.
    Mais ce n’était pas l’objet de ma remarque ..!

  • 12
    lihin
    9 juin 2009 à 21h41 / Répondre

    A EMEREK,

    Je n’ai pas compris votre 4ème alinéa (exemple). De quelle « irrégularité de naissance » s’agit-il ? (NB Je vouvoie ici, n’ayant dûment constaté l’affiliation régulière franc-maçonnique de personne.)

    Certains Frères semblent oublier trop vite qu’en Europe du dernier siècle, beaucoup de nos Frères ont été privés de leurs postes et de leurs biens, persécutés, emprisonnés, torturés et assassinés seulement à cause de leur affiliation à l’Ordre initiatique franc-maçonnique. En beaucoup de pays, bien plus qu’en 1950, notre Ordre est frappé d’interdiction. Étant donné les développements que l’on constate même à ce site, d’avantage de prudence ne me semble pas un luxe. La prudence, tant que j’en sache, figure toujours parmi les vertus franc-maçonniques.

    Je ne suis nullement à l’origine de l’idée d’un « Manuel général [multi-rites, multi-pays, multi-langues] de tuilage », qui, si je me souviens bien, a été proposée par un officier provincial. En effet, les mots de passe, gestes, pas, etc. varient beaucoup d’un rite / pays / langue à un autre, rendant ainsi l’interrogation souvent difficile si non impossible.

    D’ailleurs, nous avons profité il y a quelques années d’une instruction spécifique détaillée en Loge sur la reconnaissance et le combat d’éventuelles infiltrations des Loges par de groupes organisés malveillants ayant le but de capture.

  • 11
    EMEREK
    9 juin 2009 à 19h11 / Répondre

    @Lihin
    Je suis surpris par votre réaction face à ce « filtre lâche » de certaines loges maçonniques régulières.
    Ne serait-il pas ,en fait,la preuve que contrairement à ce qu’on veut nous faire croire ,la maçonnerie est vraiment Universelle.

    Je sais bien sûr que vous allez me répondre sur le terrain de la « régularité »…

    Soit …..mais un frère dont le tuilage est parfait ,qui travaille régulièrement en suivant les landmarks est-il véritablement un cowan,un intrus dans cette Loge.???

    J’ai un exemple précis d’un frère sonnant dans une loge en pays étranger, se faisant tuiler et accepter malgré son « irrégularité  de naissance » .Ce frère ,malgré toujours sa « faute originelle »est aujourd’hui parfaitement intégré à la Loge,il tient des plateaux,fait des planches dans la langue autochtone ……
    Et tout cela dans un véritable bonheur alors que personne n’est dupe et qu’il a toujours annoncé son « origine »…On lui demande simplement de la discrétion…..

    Votre proposition « d’améliorer »l’accueil des loges avec un « manuel d’interrogation » du type « constat amiable international multilingue » m’effraie…Non que j’encourage d’éventuelles infiltrations,qui seront exeptionnelles, mais je trouve le propos totalement intégriste et répressif.

    Ce qui n’empêchera pas d’avoir toujours plaisir à échanger avec vous !!!

  • 10
    Isis
    9 juin 2009 à 11h03 / Répondre

    à Apprenti13:

    Accompagnée d’ un Maître de mon Atelier, j’ai déjà voyagé….officiellement ou officieusement…

    Si tu passes à Genève, contacte moi via Jiri; quand le moment sera venu, bien sûr restons disicplinés….

  • 9
    lihin
    9 juin 2009 à 8h51 / Répondre

    À Apprenti13,

    Hélas, l’entrée en Loge franc-maçonnique pour un Frère d’une organisation non reconnue ou pour un profane habile, n’est pas en général tellement difficile. Malgré beaucoup de visites et malgré les instructions à cet effet, je n’ai pas encore été dûment interrogé une seule fois.

    C’est donc un domaine où, à mon humble avis, la plupart des Loges pourrait beaucoup s’améliorer. Ceci étant, il faudrait, pour être effectif, disposer de quelque chose comme un « manuel général d’interrogation », si grandes sont les différences entre divers rites et divers pays déjà au sein de la Franc-Maçonnerie régulière.

  • 8
    Apprenti13
    8 juin 2009 à 23h50 / Répondre

    (…)
    merci pour toutes ces precisions, qui m’eviteront de faire des erreurs…
    comme tu le souligne emerek, j’ai encore le temps, je voulais juste avoir quelques elements de reponses…
    App:.13

  • 7
    EMEREK
    8 juin 2009 à 21h24 / Répondre

    @Apprenti

    -si tu n’es qu’Apprenti ,patiente un peu car ce n’est pas la régle « habituelle  » que de voyager.

    -Lorsque tu seras compagnon : avec un peu de culot sonne…et on t’ouvrira…après, avec une connaissance impeccable du tuilage,une connaissance de la langue tu as des chances d’être intégré car la maçonnerie est universelle…
    C’est possible ,j’ai des exemples …

    « Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » Luc 11,9-10 ; Matthieu 7,7

  • 6
    niaclabut
    8 juin 2009 à 17h53 / Répondre

    @ EMEREK et @ Apprenti 13

    Effectivement, c’est la Gran Loggia regolare d’Italia qui est reconnue par Londres. Mais la Gran Loggia Italiana respecte, elle aussi, les landmark’s édictés par Londres sans toutefois être reconnue par la GLUA. Il faut préciser que ces deux Obédiences sont assez récentes (1993 pour la première, 2007 pour la seconde). Avant le scandale provoqué par P2, c’est le Gran Oriente d’Italia qui était considéré, par les Anglo-saxons, comme l’Obédience de référence.
    Quant aux Loges qui se disent régulières, je n’ai jamais essayé de participer à leurs travaux. Ce n’est jamais agréable d’être reconduit sur le trottoir. Je connais pourtant des Frères qui ont assisté à des Tenues organisées par des Loges du Grand Orient des Pays-Bas, de la Grande Loge du Texas, de la Grande Loge du Congo. (Généralement, il faut y être introduit.) Il semble aussi qu’un diplôme des Hauts Grades puisse faciliter la chose. Mais les refus qui m’ont été signalés sont beaucoup plus nombreux. Je ne connais pas les pays dans lesquels se rend Apprenti 13 mais il existe pratiquement dans chaque pays (sauf en Extrême-Orient) des Obédiences (certes souvent très minoritaires) ou des Loges non reconnues par Londres. C’est, en particulier, le cas en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas, à Londres et même aux Etats-Unis. Si Apprenti 13 veut en savoir plus, …

  • 5
    un.cherchant
    8 juin 2009 à 16h54 / Répondre

    @ apprenti13
    Je me demande si MM et membre du GRSA le problème subsisterait…

  • 4
    Fred29
    8 juin 2009 à 15h22 / Répondre

    @Apprenti13

    A priori, tu ne seras pas reçu dans une loge « régulière » en tant que membre d’une obédience estampillée « irrégulière » par Londres. Si l’on te demande tes papiers maçonniques ou un diplôme de Maître-Maçon à l’entrée, on se rendra vite compte que tu ne fais pas partie du réseau des Obédiences régulières, et la porte du Temple te restera close.

    Il y a parfois des exceptions, mais je ne parlerai ici que de mes propres expériences et connaissances, sans vouloir généraliser.

    J’ai été invité, il y a quelques années, à assister à une initiation en Allemagne dans une loge régulière par le vénérable maître que je connaissais très bien. Par contre, si l’on me posait des questions, j’avais reçu comme consignes de taire mon appartenance au GO, et de dire que j’étais à la GLNF… Ca m’a quand même mis mal à l’aise, à vrai dire.

    Autre expérience, celle rapportée par un ancien de mon atelier, qui m’a certifié qu’il s’était vu refuser l’entrée d’une loge bleue régulière aux Etats-Unis car il avait présenté à l’entrée son diplôme du GODF.

    Par contre, il a été reçu à bras ouverts par les Frères des Hauts-Grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté dans un Atelier du 30e Degré (Chevalier Kadosh), en presentant un diplôme émanant de la Juridiction écossaise du même Grand Orient de France… En sachant que c’étaient les mêmes frères qui lui avaient refusé précédemment l’entrée en loge bleue…

    On aura beau m’expliquer que cela a des raisons historiques (création conjointe du REAA par des américains et des français, et aussi en raison du concordat administratif signé entre le Suprême Conseil de France et le GODF en 1804), tout cela me semble néanmoins bien contradictoire.

  • 3
    Apprenti13
    7 juin 2009 à 22h35 / Répondre

    J’aurais une question à poser à mes freres.
    En theorie les grandes loges reconnues par la GLUA refusent de recevoir un frere irregulier.
    Je voyage souvent hors d’europe mais je n’ai pas encore l’age de visiter seul, quelqu’un peut il me dire si dans les faits une loge issue d’une obedience reguliere refuserait de recevoir un frere etranger irregulier???(les pays que je visite n’ont souvent a ma connaisance que des obediences regulieres)
    merci de votre reponse
    App:.13

  • 2
    EMEREK
    7 juin 2009 à 16h54 / Répondre

    @niaclabut,

    ça me parait plus compliqué ,voilà ce que j’ai compris sauf erreur.
    Voir les articles de Wiki

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-ma%C3%A7onnerie_en_Italie

    http://it.wikipedia.org/w/index.php?title=Massoneria&oldid=9492356

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27ob%C3%A9diences_ma%C3%A7onniques#Italie

    -Le Suprême conseil dont on parle ici est celui fondé par de Grasse-Tilly en 1805(5 mars)
    C’est le petit frère immédiat du suprême conseil DE France(1804)et c’est le plus ancien d’Italie.

    Ses membres proviennent des Loges bleues de la
    « Grande Loge Italienne:Gran Loggia Italiana -Ordine di antica osservanza)
    Qui n’est pas reconnue par l’Angleterre (mais qui n’est pas, pour autant ,du CLIPSAS)
    Il y a un traité d’Amitié avec la Grande Loge de France

    -Il ne faut effectivement pas faire de mélanges(susceptibles) avec

    >>>La Grande Loge d’Italie(apparentée au GO d’Italie,fondatrice du CLIPSAS)
    >>>La Grande Loge régulière d’Italie ,reconnue par Londres

    Tout compte fait en regardant de près c’est un peu ,si j’ai tout compris,comme en France:

    >>le Suprême Conseil « Historique » est dit « irrégulier » par Londres ainsi que l’obédience fille.
    >>une grande Loge régulière s’est créée par scission du GO pour obtenir la bénédiction Londonienne…
    >>Le GO navigue politiquement de gauche à droite selon les époques (voir historique Wiki)

  • 1
    niaclabut
    7 juin 2009 à 13h07 / Répondre

    Attention : ne pas confondre la Gran Loggia Italiana (régulière et soumise aux landmark’s promulgués par la Grande Loge Unie d’Angleterre) et la Gran Loggia d’Italia (libérale et membre
    fondatrice du CLIPSAS).

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