Republique Chartres

Une question sur la Cathédrale de Chartres

Publié par Géplu
Dans Divers

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mercredi 9 mai 2018
  • 11
    Paul LEONDARIDIS
    23 mai 2018 à 14h08 / Répondre

    Une amie historienne de l’art me confirme bien qu’il s’agit de peintures en trompe l’œil qui remontent à la Révolution française, à 1792 plus précisément .

    Le bouclier est celui de la 1ère république . L’épée symbolise le combat pour la Liberté des Révolutionnaires ,la branche d’olivier symbolise la Paix .

    Nous savons qu’au cours de la Révolution , la loi nationale régit les biens du Clergé :les biens de l’Église deviennent biens nationaux . Plus particulièrement à Chartres, il a été question de conserver le plus scrupuleusement possible un bien aussi précieux que la Cathédrale .

    Par la suite (en 93) il y a eu bien des dégâts (tapisserie brûlée/rendez-vous galants/enlèvement des cloches/destruction et mutilation de statues etc que Le général Marceau stoppa en intervenant énergiquement .

    Le 20 Novembre il y eut la fête de la Raison et c’est la statue de l’Assomption qui va servir pour cette fête laïque .La Vierge symbolise alors la Déesse Raison et on lui met un bonnet rouge ! En Mai le culte de la raison devint le Culte de l’Être suprême . Il faudra attendre 1795-1796 pour voir réintroduire les fêtes religieuses avec les fêtes révolutionnaires.

    • 12
      DOMINIQUE LE DIAGON
      28 octobre 2018 à 18h44 / Répondre

      Je ne pense pas que se soit Marceau qui protégea les édifices,mais son beau frère Sergent Marceau.

  • 10
    joab's
    10 mai 2018 à 12h58 / Répondre

    Je n’ai pas la réponse directe à la question. Mais c’est forcément après l’instauration de la République en France.
    Donc sans rapport avec ce qui fit l’attrait de la dite cathédrale pour les FM : l’esoterisme réel (ou prétendu pour couvrir toutes les opinions).
    Le côté FM pour les cathédrales a 2 sources principales :
    – le rapprochement revendiqué et évident avec l’organisation des constructeurs.
    – L’esoterisme chrétien, sujet plus complexe et qui aurait pris corps dans la FM ou ses précurseurs (Royal Society, catharisme).
    On peut voir aussi un support alchimique qu’on popularisé les « secrets des cathédrales ».

  • 9
    Robert
    10 mai 2018 à 10h49 / Répondre

    Attributs révolutionnaires. Pendant la révolution de nombreuses églises furent transformées en lieu de réunion, grenier à fourrage, siège du comité de salut public etc….
    Le décor au bouclier et au sabre (proche du sabre de l’école de Mars dessiné par le peintre et Frère David) est purement fin du XVIIIème

  • 7
    michel
    9 mai 2018 à 22h27 / Répondre

    Je ne connais pas assez l’histoire de cette cathédrale.
    Mais dans certaines s’est opéré un culte de la Déesse Raison avec son autel ! , véritable religion de substitution (Lyon par exemple) . A cette période la République instaura une cathédrale par département, cela fut annulé par la suite. Avec humour je dirais que la république voulait nationaliser et controler la religion… elle demandait aux prêtres et aux évêques de prêter serment à la constitution !en échange d’une rémunération d’état, avec un succès mitigé à cause de nombreux prêtres rentrant dans la clandestinité pour rester fidèle à Rome…
    Je ne suis donc pas étonné par ces décors peints, les cathédrales étaient devenues biens d’état, elles le redeviendront plus tard jusqu’à nos jours…
    C’est pour cela qu’il reste des budgets d’entretien !

    • 8
      Union et Solidarité
      10 mai 2018 à 6h38 / Répondre

      Bonjour Michel,
      Effectivement la cathédrale de Chartres est bien devenue un Temple de la Raison pendant la Révolution.
      Cela conforte l’hypothèse d’une datation haute de ces fresques.
      J’ai commis une erreur hier (satanée mémoire !), c’est Henri IV qui a été sacré à Chartres, Reims étant sous la coupe de la Ligue.
      Louis XVIII et Louis-Philippe avaient eux renoncé au sacre, jugé anachronique.

  • 6
    pierre noel
    9 mai 2018 à 12h00 / Répondre

    Il s’agit très certainement d’un bouclier polygonal posé sur une épée.
    Je ne peux cependant m’empêcher (déformation oblige) d’y voir un cercueil avec à sa tête un branche d’un végétal qui pourrait être de l’acacia!

  • 5
    Sevin. Pierre
    9 mai 2018 à 11h56 / Répondre

    voilà qui doit réjouir notre président E.Macron…

  • 4
    Jean_de_Mazargues
    9 mai 2018 à 9h04 / Répondre

    De 1875 à 1905, la République n’est pas laïque. Les ministres du culte sont des agents publics et les églises sont – comme aujourd’hui – dans le domaine public. La République n’étant pas laïque, elle pouvait bien inscrire son nom dans la cathédrale.

  • 3
    union et solidarité
    9 mai 2018 à 7h45 / Répondre

    Bonjour,
    Un certain nombre d’églises en France possèdent des inscriptions républicaines.
    Par exemple la devise LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ figure sur le chevet de celle de St André de l’Eure.
    A Domérat dans l’Allier, deux grandes lettres R F sont visibles au dessus du porche.
    Ces inscriptions datent en général de l’époque de la loi de 1905.
    Mais ici cela me semble très intéressant, car elles pourraient éventuellement remonter à la Première République. La Restauration aurait-elle omis de les effacer ? La cathédrale de Chartres a vu un seul sacre de roi de France, celui de Louis XVIII. A moins que ces mentions ne datent de 1848 ?

  • 2
    Pierre Mollier
    9 mai 2018 à 7h23 / Répondre

    Peut-être des vestiges d’une décoration ajoutée sous la Révolution par les partisans de l’Église Constitutionnelle (où les prêtres Maçons étaient assez nombreux), ou, éventuellement, plus tard, par les adeptes du culte de l’Être Suprême ou de la Théophilanthropie pour lesquels la République avait réquisitionné certaines églises… Mais ce ne sont que des hypothèses.

  • 1
    yonnel ghernaouti,YG
    9 mai 2018 à 6h37 / Répondre

    Des travaux de restauration, commencés en 2008 dans deux chapelles du chœur, de cette magnifique cathédrale, emblème de l’architecture gothique, ont permis de mettre à jour, non seulement des badigeons ocre et blanc, le blanc du XIIIe siècle des colonnes et des arcs, reprenant un motif de parement en fausses pierres, mais, sur les piles de la nef, à trois mètres du sol, des décors révolutionnaires, sur des boucliers peints avec les mots « Constitution » et « République ».

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