De Leo Taxil à l’achat groupé

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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samedi 13 août 2011
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  • 21
    Monostatos
    13 octobre 2011 à 12h18 / Répondre

    Comme un canon de plume est un verre civil. Mutatis mutandis, pour céder à ma manie des citations latines. Encore que chez les Ch’tis, on va volontiers se jeter un ‘ti canon !

  • 20
    Jiri Pragman
    13 octobre 2011 à 12h08 / Répondre

    Si, si, Jiri est Jiri mais son état civil diffère de son nom de plume.

  • 19
    Monostatos
    13 octobre 2011 à 11h46 / Répondre

    Consternant. J’en suis navré, mais vous n’avez rien compris du tout. Je ne suis pas à la GLRB, qui « affirme l’existence de Dieu », ce qui est le privilège exclusif des églises. Le Leo Taxil qui fait l’objet de votre admiration en était. Il en fut même un petit Grand Officier. Il se vantait oralement, et discrètement, au bar, de ses exploits de corbeau mais aussi du montage de sociétés-écran qui assurait l’impunité judiciaire de ses articles puis de son site Internet.

    S’il avait eu le courage de signer le quart de la moitié de ses « spirituelles » ignominies, il eût été exclu de toute obédience ayant un minimum de dignité. Il est passé enfin de la GLRB à la GLB sans Dieu, comme un certain nombre d’autres mécontents. Ce nouvel asile lui assure au moins les formes et usages d’une nostalgique maçonnerie belge à l’anglo-saxonne, à défaut de reconnaissance de la Maison Mère, et se contente du Gadlu, avatar admissible de Dieu pour ceux qui nourrissent des reliquats de besoins religieux inassouvis. Cessez donc de défendre une cause perdue à laquelle vous n’entendez pas grand chose.

    J’utilise un pseudonyme dans un système dont c’est la règle. Jiri n’est pas Jiri, Monostatos n’est pas Monostatos et JB n’est pas JB.

    Dans un système initiatique dont la base est le mythe, il est midi lorsqu’il est 20 heures, on a 3 ans lorsqu’on en a 67, et on enfile des canons avant de tirer des batteries…Pour dire vrai, vous me fatiguez un peu, car vous ne connaissez pas le dossier et commettez des confusions regrettables. Adieu donc.

  • 18
    PB
    13 octobre 2011 à 10h56 / Répondre

    Merci avoir clarifié la situation.
    .
    Vous êtes donc un maçon de la Grande Loge belge qui a souvent été l’objet de moqueries de Taxil. Cela explique le ton de « vertu outragée » de vos contributions à ces échanges. Pour vous le terme « régulière » n’est pas à mettre entre guillemets. C’est normal, il n’y a qu’une vraie et juste franc-maçonnerie car elle est dans le secret de Dieu, tandis que « le faux Leo Taxil » a quitté le droit chemin des maçons croyants.
    .
    Ceci n’est pas une critique de la maçonnerie « régulière » que je respecte humblement car à quel titre ne le ferais-je pas? C’est juste un doute sur l’infaillibilité de qui que ce soit – l’infaillibilité n’est pas humaine. Plus haut, vous avez écrit que la maçonnerie était la recherche de la vérité, mais comment rechercher la vérité sans accepter le droit au doute (dont l’humour, même sous ses formes satiriques, est l’une de plus belles expressions) ? Vous ne semblez pas le connaître: sinon, comment pourriez-vous sous-entendre que les francs-maçons ne faisant pas partie de la maçonnerie « régulière » ne sont pas, en fait pas, des francs-maçons? (Etes-vous conscient que vous avez affirmé cela? Vous accusez le « faux » Taxil de s’être moqué « des francs-macs et de frères la gratouille », comme s’il s’était « gaussé » de tous les francs-maçons ce qu’il n’a jamais fait . Au contraire, il a publié plusieurs plaidoiries chaleureuses en faveur de la franc-maçonnerie et ne critiquait que certaines de ses pratiques.)
    .
    Étant dans le secret de Dieu, vous savez que Leo Taxil du XIXe siècle était « un bouffon opportuniste soucieux de se faire du blé de tous côtés » (opinion généralement admise… que je mets légèrement en doute par une autre hypothèse: ce n’est qu’une hypothèse, mais ne mériterait-elle pas d’être discutée, ne serait-ce qu’à titre d’exercice de libre réflexion?) , tandis que « le faux Leo Taxil qui officia dans la maçonnerie belge régulière, » était « à la frange de droite très à droite » de la société belge. Vous n’avez pas connu le premier, et pour cause, vous dites de ne pas connaître l’identité du second, mais vous savez tout sur ses convictions politiques, ses fréquentations, ses buts. A la différence de vous, je n’en sais rien, mais je m’étonne que quelqu’un « très à droite » de la société belge, donc très conservateur, puisse « passer par dépit dans une obédience « sans Dieu! » et se moquer du dogmatisme et du conservatisme, quels qu’ils soient.
    .
    Reste un dernier petit mystère: Vous reprochez à « Leo Taxil sans Dieu » de s’être caché derrière un pseudonyme, mais vous en faites de même. (Pas la peine de me rétorquer que je n’ai signé que de mes initiales: si vous vous aviez donné la peine de regarder mes pages web, citées plus haut, il n’y pas que mon nom, mais même mon cv détaillé, profane et maçonnique.) Cela n’a pas d’importance, je ne fais que commenter une incohérence.
    .
    Je crois que nous avons épuisé le sujet – et nos lecteurs, s’il y en a. Cela vous n’empêche pas de continuer si vous le souhaitez, mais serait-ce utile?

  • 17
    Monostatos
    12 octobre 2011 à 13h08 / Répondre

    Le long pensum de JB devrait mieux faire le partage entre le vrai Leo Taxil, celui du XIXe siècle qui fut un bouffon opportuniste soucieux de se faire du blé de tous côtés, et le faux Leo Taxil qui officia dans la maçonnerie belge régulière, avant de passer par dépit dans un obédience « sans Dieu »!
    Il accomplit systématiquement une oeuvre de dénigrement méchant afin de plaire, dans des journaux dits satiriques, à la frange de droite très à droite qui hante la salle de pas perdus du palais de Justice en se gaussant des francs-macs et de frères la gratouille.
    Je n’ajouterai rien. Il y a des maçons que cela fait rire, grand bien leur fasse. Le dessinateur qui collaborait, c’est bien le cas de le dire, à cette oeuvre courageusement anonyme de salubrité publique était le Belge Alidor. Google vous en dira plus que je ne pourrais le faire quant à l’état d’esprit qui inspirait ces bas-fonds peu ragoûtants, où l’on retrouve d’autres champions du « pays réel »…
    Et si Monostatos est un noir, ce n’est pas par sympathie et association avec ces messieurs, mais bien parce qu’il est le seul, dans la Flûte, à rester fidèle à ce qu »il est : anticonformiste.

  • 16
    PB
    12 octobre 2011 à 11h04 / Répondre

    J’ai souvent ouvert le site « leo taxil », j’ai beaucoup ri de ses blagues, parfois un peu enfantines, parfois ironiques, à des rares occasions sarcastiques. J’y ai aussi trouvé plusieurs planches poétiques et/ou des réflexions maçonniques profondes.
    L’auteur (les auteurs) était (étaient) très critique(s) par rapport à tut dogmatisme. Souvent, il(s) adressai(en)t leurs piques en particulier à la G.L.B., mais je n’ai pas de souvenir d’attaques personnelles haineuses.
    En lisant les échanges ci-devant, je me rends compte que certains, notamment quelques dignitaires du G.O.B., ont pu percevoir cette dérision comme des attaques personnelles. L’amour-propre peut nous jouer de ces tours…! Je ne crois pas que cela aurait pu être le but de ce site qui, à mon avis, visait plus l’amusement et la libération de la pensée b[– libération de la pensée par l’humour.]b
    Les deux dernières contributions (13 et 14) instillent un doute dans mon esprit: Monostatos n’a-t-il pas fait partie de l’équipe du site « leo taxil » et cette polémique n’est-elle pas un dernier soupir publique de ces plaisantins? Parler d’un obscur complot maçonnique serait tout à fait dans l’esprit de Leo Taxil (celui du XIXe siècle), grand mystificateur devant l’éternel.
    Ce doute aurait déjà dû m’effleurer quand Monostatos a conclu sa réponse à ma première remarque (6 ci-dessus) par cette belle envolée: « O vous, champion de la fraternité aveugle, mettez-vous donc un instant à la place des mères, épouses, compagnes, fils, filles, soeurs et amis qui subissaient que soit blessés au plus profond d’eux-mêmes ceux que Léo Taxil massacrait., au seul nom de sa suffisance… » C’est du Léo Taxil pur. Mais je me suis laissé entraîner dans une réflexion sur « la fraternité aveugle » qui vaut tout de même mieux que la haine aveugle.

    Quid de Leo Taxil historique?

    Je n’ai pas étudié sa biographie, ainsi ce qui suit n’a aucune valeur historique. Mais il y a quelques mois j’ai écrit pour La Chaine d’Union du GODF (qui ne l’a pas publié) une réflexion sur ce personnage posant la question si on ne peut pas le comprendre autrement qu’on est habitué à la faire. Il s’agit juste d’un exercice de « penser librement ». La voici:

    Taxil – dada ?

    Leo Taxil, auteur de nombreux ouvrages sur les francs-maçons, ouvrages plus fantaisistes les uns que les autres, a fini par convoquer le 19/4/1897, alors qu’il était à l’apothéose du succès éditorial, une conférence de presse pour expliquer  »qu’il s’agissait d’une mystification pour se moquer du Pape et de tous ceux dont le sens critique était étouffé par un anti-maçonnisme maladif ».

    Ainsi,b[ Taxil aurait-il mis un bonnet de bouffon pour démontrer par l’absurde jusqu’où pouvait aller la crédulité humaine ?]b Cette fameuse conférence de presse permet bien de le supposer. Il serait alors frère d’autres  »bouffons » comme  »Le Brave soldat Schweik » de Jaroslav Hasek, Orr et Yossairan – deux personnages complémentaires de  »Catch XXII » (en français  »L’Attrape-nigaud ») de Joseph Heller,  »Le Roi Ubu » d’Alfred Jarry, ou Coluche.

    On cite souvent sa description d’un concert maçonnique au cours duquel le diable, déguisé en crocodile, aurait interprété une transposition pour piano d’un air du troisième acte du « Méphistophélès » d’Arrigo Boito. Plus dadaïste tu meurs…

    Pourtant, et malgré son démenti, Taxil est toujours considéré comme l’un des auteurs anti-maçonniques les plus virulents et la plupart des frères lui en veulent d’être à l’origine d’innombrables calomnies contre eux. Ils oublient qu’il a servi pareillement l’église catholique en publiant, par exemple,  »Les maîtresses du Pape », « Le Pape femelle », « Les crimes du clergé », « L’homosexualité dans les couvents ».

    En fin de compte, ses énormités ne sont-elles pas plus faciles à réfuter que d’autres accusations moins loufoques de nos adversaires? Comme ces derniers mélangent facilement les bêtises de Taxil à leurs propres accusations, en démontant les premières on disqualifie les secondes. (1)

    Ses descendants belges le croient et leur site http://www.leotaxil.com/ mérite vraiment le détour. Il est très drôle, ce qui ne l’empêche pas d’être riche en réflexions maçonniques averties. Malheureusement si l’on peut encore le consulter, ce site n’est plus réactualisé.

    A ceux qui aiment les canulars, on peut aussi recommander  » Lénine Dada  » de Dominique Nouguez, éd. Laffont, 1993, « Introduction à la Sociophonologie – L’Homme Musical, essai canularesque », de Dominique Lemaire, éd. L’âge d’homme 1985, ou encore les écrits de Kozma Kozmitch Proutkov, pseudonyme collectif de quatre auteurs russes du XIXe siècle dont Aléxeï Tolstoï (hélas, jamais traduit en français, il faut les lire en russe, en tchèque ou en polonais…).

    Ce sont de très bons antidotes contre les démagogues de tout poil, fort utiles par les temps qui courent.

    (1) La revue jésuite Etudes a publié un texte de E. Portalié confirmant cette hypothèse:  »Le congrès antimaçonnique de Trente et la fin d’une mystification » (n°69, 1896, p. 389)
     »Toute cette littérature sur laquelle repose la fable de Diana Vaughan est une entreprise exécutée par la libre-pensée au service d’une spéculation éhontée. (…) Il est hors de doute cependant que la franc-maçonnerie en bénéficiera: le doute planera sur les documents authentiques, parce qu’on les a mêlés aux fables stupides d’un faussaire ; et depuis quatre ans que d’activités dépensée en pure perte à poursuivre des chimères, tandis que la vraie franc-maçonnerie continuait au grand jour son activité satanique. »
    b[

  • 15
    NancyB.
    12 octobre 2011 à 6h56 / Répondre
  • 14
    lagon
    27 septembre 2011 à 23h36 / Répondre

    Merci pour votre réponse, Monostatos.
    Je n’ai plus rien à vous demander au sujet de léo taxil, qui a finalement réussi à encore faire parler de lui, dans le cadre d’une célébrité douteuse.
    Je clos ce sujet.

    Que devenez-vous en ce moment?

    Etes-vous toujours en noir, avec les particularités que vous revendiquiez dans votre message du 16 août?

    Lagon

  • 13
    Monostatos
    27 septembre 2011 à 10h06 / Répondre

    Tout le montage par sociétés interposées était fait pour qu’on ne comprenne pas, sauf un petit cercle d’initiés complices que le grand Léo épargnait et qui se délectaient de ses ignominies. Le « on » concerne le pubic des lecteurs de cette littérature inqualifiable. J’ai reçu le faire-part d’un tiers, qui connaît comme moi l’identité du quidam.

  • 12
    lagon
    27 septembre 2011 à 1h13 / Répondre

    A Monostatos,

    comment se fait-il que léo taxil reste masqué pour vous, étant donné que vous avez reçu un faire-part et que vous avez identifié deux de ses collaborateurs?
    Vous semblez savoir qui il est au vu de votre description de sa personnalité, et pourtant vous écrivez « jamais on ne saura qui était léo taxil… »
    j’ai du mal à comprendre.

    Lagon
    Lagon

  • 11
    Monostatos
    1 septembre 2011 à 18h21 / Répondre

    @Lagon et al.
    je ne le sais pas. J’ai reçu un faire part, c’est tout.
    Votre remarque sous entend que j’ai une bonne qualité de plume et que je suis modéré. J’en suis fort aise et vous en remercie.
    En revanche, me supposer capable de collaborer à cette oeuvre de méchanceté, de lâcheté et d’anti fraternité soi disant spirituelle s’apprente à l’insulte. Je connais deux des petits collaborateurs occasionnels auxquels le fourbe masqué abandonnait parfois la plume. Je les ai identifiés en comparant leurs textes avec d’autres textes de leur cru, où l’on relève les mêmes manies de vocabulaire et les mêmes approximations de syntaxe. Je ne leur en veux pas. Vincere aut Mori.

  • 10
    lagon
    1 septembre 2011 à 3h37 / Répondre

    A Monostatos,
    pouvez-vous me dire comment est mort l’auteur du site satirique léo taxil?
    Par ailleurs, dans la tournure de votre message du 13 août, vous le rappelez;; avez- vous collaboré à certains de ses articles? (certains avaient objectivement une bonne qualité de plume et savaient rester modérés).
    Merci par avance de vos éclaircissements,
    Lagon

  • 9
    Monostatos
    16 août 2011 à 21h04 / Répondre

    Jamais on ne saura qui était Léo Taxil. Toutes les précautions ont été prises pour que l’anonymat protège l’auteur de représailles juridiques et judiciaires cent fois méritées.
    Quant à moi, le vilain noir Monostatos qui est le seul à ne pas redevenir blanc à la fin de la Flûte, je me tiens strictement aux instructions de ce site : « Les commentaires sont modérés. Les règles en matière de diffamation, calomnie, injure, incitation à la haine ou à la discrimination y sont d’application ».
    J’en reste donc là. Je n’incite pas à la haine. Je dis ce qui est, aussi incroyable et heureusement exceptionnel que ce soit. La Maçonnerie est un immense cramique : beaucoup de pain blanc mais quelques noirs raisins de Corinthe. Le but de la Maçonnerie est la recherche de la vérité. Je n’y suis pour rien.

  • 8
    Monostatos
    16 août 2011 à 20h50 / Répondre

    Monostatos est le nom du mauvais noir dans la Flûte, c’est pourquoi j’en endosse masochistement les particularités, afin de laisser aux autres, aux « bons », la volupté de jouer les chevaliers blancs. C’est Monostatos en grec, et non en grecque, ne massacrez pas de surcroît la langue française.
    Le sieur Taxil n’avait pas le sens de l’humour, que je possède au plus haut degré selon mes amis. Il avait le sens du sarcasme, de la nuisance, de l’obscénité et de la méchanceté. Il a passé toute sa vie à salir ses « frères » et ses « soeurs », toujours courageusement dissimulé derrière le masque de l’anonymat le plus lâche, dans la presse dont il fut exclu comme dans un site rendu non identifiable (enfin, il le croyait), mais en laissant complaisamment deviner aux Grands dont il lèchait la main que « c’était lui le Grand Taxil ».
    Cet homme fut l’antithèse de ce qu’est un franc-maçon. Il bénéficiait de la protection tacite de certains Grands qu’il n’osait salir, et terrorisait les petits qui craignaient de passer un jour sous ses jets de vitriol. Ceux qui l’ont suivi ne sont pas des « mutons », mais des moutons (ah! pauvre langue française sous votre plume), en raison de leur Candeur. Seuls comprennent certains, l’allusion est pointue et ne s’adresse qu’à ceux qui ont vécu, des années durant, sous cette hebdomadaire ignominie. Je joindrai à mes compliments les collaborateurs occasionnels qui se vengeaient à bon compte de leurs frères en transmettant subrepticement des « informations » au Corbeau.
    Je ne hais pas un frère, certes non. Et en aucun cas pour ses opinions, mais pour ses actes qui sont parmi les plus ignobles. Maçon ? Je n »ai jamais reconnu cet homme comme tel, et telle est pourtant la condition pour être maçon.
    O vous, champion de la fraternité aveugle, mettez-vous donc un instant à la place des mères, épouses, compagnes, fils, filles, soeurs et amis qui subissaient que soit blessés au plus profond d’eux-mêmes ceux que Léo Taxil massacrait., au seul nom de sa suffisance…

  • 7
    Kalilooela
    16 août 2011 à 20h44 / Répondre

    Au temps pour moi, j’avais mal lu, tard et dans un état de fatigue un peu chronique chez moi 🙂 Je fais donc amende honorable mais confirme quand même que je trouve le texte de Monostatos bien tourné, même si on y sent des blessures un peu personnelles. Bon.

    Cela dit, je ne connais pas la biographie de l’animateur du site Léo Taxil (ni même son nom, ce qui est bien gênant) et ne demande qu’à être renseigné, pour l’instant je n’ai que la déclaration de Monostatos, et même si je lui trouve des vertus toniques, comme on dit : « témoin unique, témoin inique ». Si PB qui se désole du fait que j’en redemande et se lamente à juste titre de ma bévue voulait bien m’indiquer des sources où je puisse me faire une idée un tant soit peu impartiale de l’ensemble de l’affaire, je lui en serait reconnaissant 🙂

    Enfin, je note que Monostatos ne traite pas TOUS les membres de l’anonyme « obédience adogmatique » de moutons, mais seulement ceux qui suivirent l’animateur du site Léo Taxil (c’est du moins comme ça que je comprends la phrase).

    Coridalement,

    Kali

  • 6
    PB
    16 août 2011 à 19h13 / Répondre

    Je suis consterné par la haine qui transpire de la contribution de Monostatos (personnage de la Flûte enchantée dont le nom signifie, en grecque : « celui qui se trouve debout seul ». Quelle modestie!) .

    Que ce Monsieur n’ait pas de sens de l’humour, soit, mais un franc-maçon haïssant un autre franc-maçon pour ses opinions et qui traite, en plus, les membres d’une « obédience adogmatique » de mutons, cela ne devrait pas être possible. Non seulement que cela est, mais Kalilooela en redemande. Bonté divine…!

  • 5
    Philippe
    16 août 2011 à 10h08 / Répondre

    J’aimais bien ce site satirique. Il devrait y en avoir plus sur le net.

  • 4
    Kalilooela
    15 août 2011 à 0h16 / Répondre

    Requiescat In Putredinis ? Pour un tel truc je ne vois que ça… (En tous cas il écrit bien Monostatos, et en plus c’est rigolo, il en faudrait plus des comme lui^^)

  • 3
    Monostatos
    14 août 2011 à 15h42 / Répondre

    L’animateur (de anima = donneur d’âme) n’est certes pas parti pour l’Orient céleste, mais peut-être pour un nauséeux coin des Enfers, si l’on y veut bien de lui. Très longtemps membre de la maçonnerie régulière où, malgré des appétits non dissimulés, il ne parvint jamais qu’à occuper le strapontin de Grand Maître de la Musique (limitée à Richard Wagner), il quitta en désespoir de cause la régularité pour chercher à s’affilier, en toute candeur, dans une obédience adogmatique, entouré de ses blancs moutons.
    Ses pénibles efforts de pénétration dans ce respectable milieu bourgeois furent combattus par des protestations indignées émanant de partout en Belgique, et n’aboutirent que grâce à de lourds appuis corporatistes, professionnels et politiques (et pas vraiment d’extrême gauche).
    L’occupation favorite de l’intéressé fut de clabauder et de déblatérer avec méchanceté celles et ceux qu’il croisait en Loge. Son plaisir était de salir, et surtout de nuire à toute soeur et tout frère qui n’avait pas réussi à lui plaire, en particulier les frères âgés, qualifié de « vieux débris ». Ces retorses éructations, bien dans le ton de ce qui se lisait avant-guerre dans une certaine presse prétendant exprimer le pays réel, s’accompagnaient de très salaces et obsessionnelles allusions d’un érotisme de carabin en pleine puberté, à l’endroit des Soeurs, dont étaient très régulièrement évoqués les porte-jarretelles frappés du compas et de l’équerre, dessins du patriote Alidor à l’appui. Seuls étaient épargnés quelques « Dignitaires » dont il redoutait obséquieusement un retour de manivelle, et dont il astiquait soigneusement les chaussures.
    La disparition de ce site et de son auteur ne sont pas sans évoquer le nettoyage (bien tardif) des écuries d’Augias. Néanmoins, RIP.

  • 2
    Jiri Pragman
    14 août 2011 à 7h57 / Répondre

    Donc les « sources » qui venaient apporter leur petite dose de venin n’ont pas pris sur elles de poursuivre « l’oeuvre » ?

  • 1
    persil
    13 août 2011 à 22h10 / Répondre

    Si le site LeoTaxil est délaissé, ne serait-ce pas parce que son animateur est décédé (retourné à l’Orient éternel, disent les frangins) depuis quelques temps déjà ?

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