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Géplu.
La rue existe en effet dans la commune de Braine-L’Alleud, là où se trouve un lion célèbre, lion qui n’est pas à Waterloo comme son nom le laisse penser mais bien à Braine-L’Alleud. Ce lion a été érigé pour commémorer la Victoire de La Belle Alliance. C’est la seule victoire qui porte le nom d’une auberge qui est située Pancenoit, au Sud du champ de bataille qui n’était pas non plus à Waterloo mais à Mont-Saint-Jean. A noter qu’il y a aussi une loge dont le titre distinctif est le nom de cette auberge, « La Belle Alliance » un peu comme les loges de Londres et de Westminster en 1717.
Cela dit, les « maçons fumistes », ce ne sont pas des petits plaisantins comme on pourrait le penser. Ce sont des maçons spécialisés dans l’entretien des cheminées et des fours à haute température. Ils sont exposés professionnellement à des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et ont un taux assez élevé de cancers. Ce qui n’est pas sans rappeler la découverte en 1755 par Percival Pott d’un taux élevé de cancers du scrotum chez les jeunes ramoneurs et mettant ainsi en évidence le rôle des hydrocarbures dans la genèse de certains cancers.
« La ferme de Mont-Saint-Jean est une ferme située sur le site du champ de bataille dit « de Waterloo », sur le territoire de la commune belge de Waterloo dans la province du Brabant wallon, au lieu-dit Mont-Saint-Jean, sur le côté est de la route N5 qui relie Bruxelles à Charleroi. Sa notoriété remonte aux combats du 18 juin 1815 lors desquels elle servit d’hôpital militaire aux troupes anglaises. » (wikipédia)
Si la ferme en question (la belle alliance) se trouve bien sur le territoire de Waterloo, au lieu-dit « Mont-Saint-Jean », la bataille s’est déroulée à quelque distance, sur le territoire de la commune de Braine l’Alleud.
Au lieu-dit MSJ, se trouvent, outre la ferme, un centre commercial, un resto Quick et un bâtiment hébergeant diverses loges maçonniques, dont « La Belle Alliance » (propriétaire du bâtiment et membre de la GLB).
D’autant plus que cette rue (bien réelle) se trouve à proximité du champ de bataille « de Waterloo » (quelques 20 minutes à pied).
Je mets le nom entre parenthèses parce que la bataille se déroula sur le territoire de Braine l’Alleud, commune voisine de Waterloo (où se trouvait le quartier général des bloody English).
Cet encart rappelle une double injustice : un commune est passée de peu à côté de la gloire dont a hérité sa voisine (pensez au nombre de villes portant le nom « Waterloo » dans le monde !); un métier tout à fait honorable est devenu, par dérive sémantique, objet de dérision et gadget de magasin de souvenirs.
Pas de quoi s’offusquer.Si l’on précise c’est qu’il y a les autres.
J’espère que les journalistes du « Canard enchaîné » ne nous lisent pas régulièrement.
Ils seraient bien capables d’emprunter un tel nom de rue et de le détourner à d’autres fins.
Lesquelles? Il n’y a vraiment qu’eux qui pourraient nous le dire…
2 – » à d’autres fins » — de rendre les Maçons déchaînés, histoire de se moquer. En tous cas ça à marché… 🤣
Vous avez dit maçons fumistes ?
Je vous renvoie à la vraie plaque de rue publiée, ici-même, le samedi 21 juin 2008 : https://www.hiram.be/macons-fumistes/
Merci au musée de la franc-maçonnerie – créé en 1889 et qui bénéficie depuis 2003 de l’appellation « Musée de France », délivrée par le ministère de la Culture – de nous offrir cet aimantin, ou magnet par anglicisme.
Par contre, sur le métier de maçon fumiste, spécialisé dans la construction, la réparation et la maintenance des cheminées, des foyers, des poêles à bois ou à granulés, et d’autres installations liées au chauffage et à l’évacuation des fumées, il y aurait beaucoup à dire (apprentissage, maîtrise, etc.).