Mausolée du 3e grade du Rite Ecossais Rectifié, d'après le dessin du fonds J.B. Willermoz.
Bibliothèque municipale de Lyon

Le triple discours du Rite Ecossais Rectifié

Publié par Pierre Noël
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
jeudi 4 février 2021
  • 14
    Israël
    11 février 2021 à 22h11 / Répondre

    Bonsoir du Cameroun

    Texte extrêmement riche et complexe. J’avoue ne pas trop comprendre malgré l’écriture si charmante et les analyses bien riches.

    Sinon, je retiens quand même une leçon.

  • 12
    pierre noel
    10 février 2021 à 12h39 / Répondre

    Je suis heureux de retrouver mon ami MU, passionné du RER sous la forme aimable qui est la sienne dans le plat pays qui est le nôtre. Il y est pratiqué dans les trois langues usuelles,, ce qui ajoute l’utile (le choc des cultures) à l’agréable (:la fraternité au-delà des barrières linguistique).

  • 11
    MU
    10 février 2021 à 11h14 / Répondre

    Bonjour, en réponse à BARON, je suis le F enthousiaste qui avec l’aide d’une poignée de rêveurs a fondé Saint Jean Des Remparts à l’Orient de Binche. Le rêve est devenu réalité et l’atelier porte le N° 61 à la GLRB

  • 9
    pierre noel
    6 février 2021 à 17h31 / Répondre

    L’Instruction aux Grands Profès, écrite par JB Willermoz en 1778, est un résumé de la doctrine de Martinès, quelque peu adaptée au christianisme particulier du Lyonnais. L’extrait suivant (p 20, manuscrit VI – 940, Fonds Kloss, La Haye) explique un peu mieux ce qu’est « l’âme animale » qui jointe aux neuf éléments leur assure la vie pendant la durée de leur assemblage
    « Le nombre 9 du troisième grade désigne l’assemblage de trois mixtes ternaires ou éléments impalpables, dont la réunion opérée par un nouveau travail du principe vital qui est en eux, constitue la matière et les corps matériels dans la forme qui leur est assignée par la Loi originelle qui préside à leur formation. Ce nombre 9 désigne la fin des choses temporelles, parce que la forme des Corps matériels, n’est conservée que par la présence de cette vie particulière et momentanée, qui en soutient l’existence pendant la durée prescrite pour chaque espèce »
    Or cette âme animale ou principe vital est apporté par l’air ! « L’air que quelques-uns uns ont placé parmi les éléments, n’en est point un. Il leur est infiniment supérieur par sa nature. C’est lui, qui par une salutaire réaction conserve la vie à tout être vivant, végétal ou animal, comme il accélère la dissolution de ceux, qui sont une fois privé de leur principe vital. (p 22).
    Il est amusant de rappeler que c’est effectivement l’air qui, apportant l’oxygène aux êtres vivants, alimente les chaines oxydatives qui fournissent aux cellules l’énergie assurant leur renouvellement, donc leur survie. En ce sens, l’air est essentiel à la vie (en latin, anima, c’est « ce qui donne la vie », dont vient le mot âme en français)

    • 10
      Désap.
      6 février 2021 à 17h42 / Répondre

      9 – En effet, Willermoz brasse de l’air !

    • 13
      pierre noel
      10 février 2021 à 16h23 / Répondre

      Un des avantages de notre système, c’est qu’il nous permet de voir comment d’autres cultures maçonniques appréhendent un héritage typiquement français. Ainsi un F Anglais, T.St., a traduit les Instructions secrètes aux GP (de Willermoz) en 1999, exploit qui demande non seulement une compréhension du français du XVIII° siècle mais aussi une pratique certaine des écrits ésotériques, toutes choses que maîtrise notre traducteur. Dans son introduction, il précise que cette version est une révision personnelle de la traduction réalisée en 1900 par Louis Weber pour Edouard Blitz (1860-1915) un maçon martiniste d’origine Gantoise, ami de Papus qui l’avait mandaté pour introduire le martinisme aux USA. Blitz avait reçu une copie de ces Instructions de Genève quand il avait été reçu Grand Profès (par communication écrite, paraît-il, datée du 21 février 1899), avant d’être armé CBCS à Genève en 1901 par le Grand Prieur du GPIH (9 ans avant Savoire et Ribaucourt !).
      La traduction de T.St. « Secret Instructions of the Gand Profes Knights » est présentée dans un fascicule de 90 pages, « privately printed ».
      On est très loi des à-peu-près de certains commentaires hâtifs sur ce rite.

  • 7
    pierre noel
    6 février 2021 à 10h55 / Répondre

    Très juste ! De même, l’ alchimie n’est pas une science, mais une gnose (un rêve éveillé!). La pipe de Magritte n’est pas une pipe mais une image, produit de la main conduite par l’esprit de son créateur. Le propre d’une vue de l’esprit est de n’être pas ce qu’il paraît !
    PS sans importance : l’eau, c’est H²O.

    • 8
      Désap.
      6 février 2021 à 11h16 / Répondre

      7 – Et bien mon Cher, nous sommes au moins d’accord sur quelque chose.
      C’est suffisamment rare pour être très appréciable de mon point de vue.

  • 6
    Désap.
    6 février 2021 à 10h01 / Répondre

    Est-il besoin de rappeler qu’en matière d’Alchimie, l’eau n’est pas de l’eau (O2), le mercure n’est pas du mercure (Hg), le soufre n’est pas du soufre (S8), le sel n’est pas du sel (NaCI) ?
    Il semblerait.
    Ce sont des principes et la description de la matière par ces principes (notamment exprimée par des auteurs sérieux tels que Paracelse, Valentin Weigel et d’autres où il n’est pas question d’obtenir de l’or physique ; voir l’étude très complète de l’universitaire Bernard Gorceix) est non seulement valable mais de plus se vérifie par certaines vérités scientifiques établies par la physique quantique.

  • 5
    pierre noel
    5 février 2021 à 18h22 / Répondre

    Qui « croit » encore à la conception de la matière de Martinès ? Oui, il y en a encore, emmurés dans leur ésotérisme suranné ou enfermés dans leur ressentiment, mais ils sont si peu ! Martinès était contemporain de Lavoisier. Peut-il y avoir un plus grand contraste que l’abîme séparant un observateur sans préjugé d’un thaumaturge confus, illisible et relégué parmi les curiosités d’un siècle qui n’en manque pas ? Le « symbolisme » ? Même les « Symbolistes » savent que l’eau est faite d’hydrogène et d’oxygène, pas de sel et de mercure.

  • 4
    pierre noel
    5 février 2021 à 13h28 / Répondre

    Oui, je suis certain. « Saint-Jean aux remparts » (ou « des remparts » ?)

  • 3
    Désap.
    5 février 2021 à 13h06 / Répondre

    D’un simple point de vue logique, j’aurais plutôt vu :
    Chair (écorce) ; Os (corps de l’arbre). Si tant est que la chair ne fasse pas partie du corps …
    Mais bref, je ne m’aventurerai pas dans ce type de méandres, j’avoue être assez hermétique au caractère « compliqué » (et plutôt, à mon sens, embrouillé) du RER, par manque de sensibilité sans doute.
    En revanche, s’agissant des principes néo-platoniciens il ne faut pas faire d’erreurs ou de comparaisons hâtives.
    L’âme n’est jamais qu’un messager, nécessairement affranchi des contingences de l’existence (cad de la condition humaine) condition essentielle à la juste information de l’intellect qui, ainsi justement informé, sera en mesure de contempler la transcendance, le Dieu pour le dire à la manière néo-platonicienne.
    Ainsi la finalité de l’homme est l’intellect (donc la compréhension), et non la conception fumeuse « d’esprit » ; l’homme n’est pas soumis aux caprices (ou « volonté ») d’un dieu, il est libre, absolument libre ! Cependant, certes, la condition (ou la réalité) du bonheur se trouve dans la contemplation du dieu, mais sans que ceci relève d’une moindre obligation.
    Entre autres ici décrit l’infinie différence (et de mon point de vue l’opposé absolu) avec le principe religieux qui conditionne la liberté de l’homme à son esclavage à la volonté divine, de plus révélée par des hommes (donc soumis à des hommes) considérés à peu près (voire totalement) arbitrairement comme prophètes de la divinité.
    Le RER n’a donc rien de néo-platonicien et tout de religieux, ce qui n’en fait pas un rite maçonnique au sens Modern du terme.

  • 1
    pierre noel
    4 février 2021 à 9h15 / Répondre

    le mausolée de la RR est l’oeuvre d’un enthousiaste du RER, J.Mu….,fondateur d’une loge de ce rite à Binche;

    • 2
      Baron
      5 février 2021 à 9h48 / Répondre

      Bonjour,
      Vous êtes certain sur Binche, il y a eu oui mais????
      Frat.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous