Les nécrologies peuvent-elles afficher la qualité maçonnique du défunt ?

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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dimanche 25 août 2013
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  • 10
    Add
    24 mars 2017 à 12h48 / Répondre

    Les informations découlant de ce topic nous ont permis d’apprendre des choses, merci. Nous dormirons moins bêtes ce soir. http://www.avis-de-deces.com/rechercher

  • 9
    Forestier Yves
    3 juin 2016 à 18h03 / Répondre

    Sevy,
    Bonjour,
    Je pense que si on veut informer discrètement de la qualité maçonnique, il est possible de rédiger ainsi un faire part destiné au monde extérieur :
    la famille XXX ( ou tout autre formulation)
    a la douleur de vous faire-part du passage à l’Orient éternel survenu le J J MM 20XX de :
    Mr XXXXX
    etc, etc,

  • 8
    Dav
    1 septembre 2013 à 13h02 / Répondre

    Bonjour à tous,
    A titre personnel je me dis qu’afficher la qualité maçonnique d’un défunt peut être intéressant pour l’Ordre en général.
    On peut penser (espérer) qu’un maçon s’est distingué par son attitude durant sa vie profane (ouverture d’esprit, respect de la différence, solidarité, etc.).
    C’est donc peut être l’occasion pour le monde profane (collègues, amis et famille) d’approcher au plus près la réalité maçonnique.
    On peut dès lors se dire » c’était un honnête homme »… « c’est donc ça un Franc- Maçon ».

    L’inverse est également vrai…et notre fraternité compte également quelques sœurs ou frères qui ont plus de difficultés à mettre en pratique les valeurs maçonniques dans leur vie profane… Il nous faut les assumer également…

    Cordialement et même plus.

  • 7
    Pilou
    26 août 2013 à 12h33 / Répondre

    Il me semble que la Franc-Maçonnerie est faite notamment de certaines traditions et je me pose une question à propos des faire-part que l’on pourrait qualifier de maçonniques.
    Ces mentions de l’appartenance ne s’est-elle pas affirmée au 19e siècle et ne s’inscrit-elle pas dans le cadre notamment du combat mené pour le droit à un enterrement civil et donc dans la fameuse question des cimetières.
    Lorsque l’on parcourt la presse, on peut découvrir le compte-rendu des funérailles de certaines personnalités avec la publication des discours prononcés et notamment celui du représentant de la Loge qui, soit dit en passant, prenait toujours la parole le dernier, tradition qui semble se perdre.
    De la même manière, des plaquettes étaient publiées qui regroupaient une biographie du défunt, les funérailles, les discours prononcés…
    Et d’ailleurs, même le G.O.B. agi de la sorte pour certaines personnalités.

    Ceci dit, la même affirmation de l’appartenance à la Franc-Maçonnerie se retrouve dans les cimetières…

  • 6
    stefdechinon
    25 août 2013 à 18h55 / Répondre

    Bonjour à tous
    Je suis favorable à la rédaction de quelques lignes pour sa propre nécrologie
    Personnellement , je ne vois pas l’intérêt de faire état de sa qualité de maçon à ce moment là.
    Pourquoi ? Pourquoi !
    Les dés sont jetés à ce moment précis, Macon ou non, plus rien nous sépare …

  • 5
    Pilou
    25 août 2013 à 16h05 / Répondre

    Trois remarques:

    1. dans mon Atelier, chaque Frère peut rédiger un testament olographe (donc à la main) par lequel il précise ses dernières volontés et celles-ci seront respectées – si possible – car il peut y avoir un désaccord avec la famille ou certains membres de la famille.

    2. @ Mayala : n’oublions pas que chaque Frère est libre de sa décision et j’ai insisté sur ces faire-part à usage interne, donc exclusivement réservés aux Frères de la Loge. Quant à l’extériorisation de l’appartenance, ainsi que je l’ai écrit, c’est souvent la famille qui en prend la décision.

    3.Quand vous parlez d’hommage, très souvent, lors des funérailles, un hommage maçonnique est prononcé et certains ne participent pas justement à ces funérailles pour des raisons de discrétion.

    Enfin, il ne faut pas oublier qu’à une certaine époque le défunt était parfois veillé par un/des Frère(s) afin d’éviter l’intervention du curé qui aurait été appelé par la famille.

    Et avant que je n’oublie, lorsque vous vous rendez dans un funérarium (vous allez rendre visite comme on dit chez nous), sur le cercueil, est posé le tablier, le baudrier, les gants ou l’équerre et le compas… Dès lors, le problème ne se pose plus.
    Il faut dire aussi que les temps ont bien changé.

  • 4
    mayala
    25 août 2013 à 12h28 / Répondre

    s’il est question de rendre hommage au défunt mais pas avec une série de démonstration telle que annonce le titre.

  • 3
    mayala
    25 août 2013 à 12h21 / Répondre

    salutation à vous,personnellement je ne pense pas que les nécrologies peuvent-elles affiché des qualités maçonniques de frères décédés mais s’il est seulement question de rendre hommage.

  • 2
    JB Bienvenue
    25 août 2013 à 11h21 / Répondre

    A ce qu’écrit Pilou, il faut ajouter que, de plus en plus fréquemment, le défunt rédige à l’avance son propre avis nécrologique.

    Il y a 2 ans, j’avais savouré l’avis suivant, paru dans « le Soir » de Bruxelles et surmonté de l’équerre et du compas :

    « Sa famille vous informe que
    Monsieur Guy BURY,
    expert judiciaire
    22 mai 1919 – 25 avril 2011
    a fumé sa dernière pipe, bu son dernier cru, bouffé son dernier curé ».

    Quand la famille ne partage pas les opinions du défunt, il peut y avoir des problèmes. C’est la raison pour laquelle certains prennent des dispositions pour établir clairement leurs volontés et s’assurer qu’elles seront respectées, même au cas où leur famille les réprouverait.

    Un cas bien connu est celui de Théodore Verhaegen, qui avant sa mort en 1862 avait exprimé par testament sa volonté de refuser toutes funérailles religieuses et de n’avoir que des funérailles civiles – où de très nombreux maçons suivirent le corbillard parés de leurs décors maçonniques, au grand scandale de l’opinion catholique. A sa demande expresse, une garde rapprochée formée de membres de sa Loge Les Amis Philanthropes avait veillé sur lui pendant ses dernières heures, afin d’empêcher la famille de laisser un prêtre l’approcher pour profiter de sa faiblesse.

    Mais cela ne fonctionne pas toujours : citons en exemple, en 1899, le cas de ce républicain libre-penseur douaisien qui avait exprimé par testament sa volonté d’être enterré civilement et qui fut quand même enterré religieusement, le tribunal ayant donné raison à sa famille agissant en référé.

  • 1
    Pilou
    25 août 2013 à 9h55 / Répondre

    Il faut distinguer, me semble-t-il, deux types d’annonces nécrologiques:

    1. les faire-part à usage interne à la Loge qui étaient et sont transmis aux Frères, aux Sœurs de la Loge et uniquement à eux. Et il en existe de très nombreux depuis le 19e siècle. Ces faire-part sont évidemment ornementés de symboles divers, enrichis d’une citation particulière, utilisent le vocabulaire maçonnique (notamment pour le calendrier), rappelle les étapes du Travail maçonnique du Frère décédé, etc.

    2. les faire-part destinés au monde extérieur, distribués par la poste (ce qui devient de plus en plus rare) ou publiés dans la presse. Le style en est évidemment tout différent: ainsi, peut apparaître seulement la mention de l’appartenance à telle Loge, cette mention à laquelle on peut substituer la phrase ses Amis du mardi (les tenues ayant lieu le mardi. De la même manière, les symboles peuvent totalement être absents… Je pense que le rôle, les choix de la famille interviennent en premier lieu dans ce cas. C’est la famille qui prend l’initiative et il n’est pas possible à la Loge d’imposer quoi que ce soit dans un document destiné au monde profane. Donc, les symboles, citations apparaîtront en fonction des opinions, options parfois divergentes des membres de la famille.
    Ceci dit, il n’y a pas encore si longtemps, le journal local/régional de la ville où se situe ma Loge refusait d’imprimer l’équerre et le compas, attitude révolue maintenant.

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