Les secrets de la Franc-Maçonnerie

N’oublions-pas la signification du mot « stupide » jusqu’au XVIIème siècle : « frappé de stupeur ». Ce vers du répertoire classique le rappelle : « Je demeure stupide et mon âme abattue cède au coup qui me tue ».

Ainsi, l’athée stupide n’est pas une insulte. Il dit simplement que l’athée reste frappé de stupeur devant un Cosmos qu’il ne saurait comprendre puisqu’il rejette l’idée d’un Architecte qui l’a conçu. Or, le Franc-Maçon cherche à comprendre le Cosmos. Il ne peut donc être un athée stupide.

A propos des « chipotages » du Blog Maçonnique, on aura compris qu’ils ne sont possibles que parce que le livre a été lu intégralement !

On peut bien sûr ne pas apprécier ou ne pas être d’accord avec ces remarques mais il arrive que des auteurs soient :
1. contents d’avoir été lus (se voir gratifier d’une copie de 4e de couverture ou de communiqué n’est guère valorisant).
2; heureux d’éventuellement pouvoir améliorer l’ouvrage afin que l’édition suivante tende encore davantage vers le « juste et parfait ».

Sans flatterie, point de « chipotages » de la part du Blog Maçonnique, juste des choses qu’il est bon de clarifier!

En outre, j’ai récemment visité une Loge du RAPMM, et, effectivement, le Rite se rapproche de celui des Modernes en de nombreux points. Pourtant, la confusion semble, elle-même, entretenue par certaines Obédiences de ce Rite. Il y a 12 ans, j’avais été approché afin de devenir Maçon au sein de la Grande Loge Symbolique de Belgique, et une brochure m’avait été remise, au sein de laquelle l’Obédience déclarait que les 33 premiers de son Rite étaient similaires à ceux du REAA.

Hors, je le répète, pour avoir visité une Loge du RAPMM, si leur Rite est de toute beauté, il n’est franchement pas comparable au REAA!

Amitiés,

Yack

Pas encore lu et donc pas d’avis sur la formule sibylline de Jiri quant aux « athées stupides ».

Mais il est absolument clair que pour la majorité des hommes du XVIIIe siècle, l’athéïsme était simplement inconcevable et donc nécessairement une attitude de pensée attestant de la « stupidité » de ses adeptes. Y compris bien sûr l’écrasante majorité des philosophes (voir Voltaire et son Grand Horloger », autre variante du Grand Archi: les « Lumières radicales », les vrais athées, c’est une dizaine de noms à tout casser pour l’Europe du Siècle des Lumières).

Et cela encore plus en Angleterre: aujourd’hui encore, on ne vous demande pas si vous êtes croyant dans le monde Anglo-Saxon, mais à quelle Eglise on vous retrouvera Dimanche si l’on ne vous sait pas Juif ou Musulman!

Pour les fondateurs, la croyance en un « Grand Quelque Chose » créateur et régulateur des mondes était le plus petit dénominateur commun concevable et recevable: pas question de se mêler aux « libertins » (autre nom des athées, par nature dépourvus de morale puisque la morale était fondée sur les prescriptions divines).

Cela posé, réclamer la croyance en un Architecte et non plus en un Dieu révélé spécifique était un extraordinaire signe d’ouverture du compas pour l’époque.

Et, my two cents, en poussant le raisonnement à son terme, on aboutit nécessairement, si l’on veut être fidèle à la geste initiale, à la « liberté absolue de conscience »: depuis Kant, personne ne peut ignorer que la morale n’a pas besoin de Dieu (l’impératif catégorique suffit à la fonder) et Michel Onfray a remis au jour nombre de philosophes matérialistes de l’Antiquité qui fondent aux-aussi la morale sur l’Homme, sans recourir aux Dieux.

Hum… Le RAPMM a pour base, en partie, le REAA Cerneau (concurrent de celui que nous connaissons bien), dont il s’est inspiré pour une partie de ses HG

Hum… Le RAPMM a pour base, en partie, le REAA Cerneau (concurrent de celui que nous connaissons bien), dont il s’est inspiré pour une partie de ses HG