Les voeux à la presse de 9 Grands Maîtres

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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mardi 29 janvier 2013
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  • 11
    PB
    31 janvier 2013 à 20h40 / Répondre

    Curieux comment il est difficile de se comprendre.
    Dieu, principe et méthode ne sont pas des synonymes. J’aurais pu l’écrire: Si pour les uns le GADLU signifie Dieu, pour d’autres le principe créateur indeterminé, pour les troisièmes la méthode qui permet de s’approcher de l’initiation…

    Le GADLU aurait dû rester un symbole. Ce n’est pas moi qui l’ai transformé. S’ils redevient pour tous un symbole, il pourrait être acceptable même à la maçonnerie qui aime s’appeler a-dogmatique. ( Merci de voir plus en détail http://www.call-of-bratislava.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=5&Itemid=11&lang=fr#pierr )

  • 10
    gagevapi
    31 janvier 2013 à 20h36 / Répondre

    Bref, une déclaration, au reflet, à la forme et au goût d’une grande et insondable vacuité !
    Que dire de plus, sinon se contenter béatement de « déclaration commune » ?

  • 9
    PB
    31 janvier 2013 à 20h17 / Répondre

    Luciole est un petit insecte sympathique, mais parfois il aurait besoin d’une lampe de poche. Sa défense de son Grand Maître est d’autant plus touchante que personne ne l’attaque, mais croire que ses déclarations sont gravées à jamais dans la table de la Loi, que tout le monde les acceptera et personne jamais ne les enfreindra relève d’un optimisme démesuré.

    Marc Henry a l’intention de discuter avec les signataires de l’Appel de Bâle suivant les principes qu’il affiche et sans doute est-il prêt à quitter la table des négociations si on ne les respecte pas. A ses côtés et en face de lui les autres Frères peuvent être considérés tout aussi honnêtes et leurs objectifs honorables. Mais aucune négociation ne peut se passer de compromis, la différence de la compréhension des clauses du contrat final ne saute pas aux yeux toujours et tut de suite, peu d’accords résistent à l’épreuve du temps.

    Quant à la GLUA, effectivement elle ne s’est pas jointe aux signataires, mais jusqu’à la preuve du contraire ces derniers avaient demandé et obtenu sa « reconnaissance ». Celle-ci comporte des obligations dont certaines ont creusé un fossé entre les Obédiences « régulières » et les autres. Les signataires de l’Accord de Bâle ont-ils décidé d’agir de façon à combler ce fossé qui, aujourd’hui, nuit à la franc-maçonnerie? Si c’est le cas, agissent-ils avec l’accord tacite de la GLUA? Si elles ne l’ont pas obtenu, elles risquent un affrontement: jusqu’où sont-elles prêtes d’aller? Mettraient-elles dans la balance leur titre d’Obédiences « régulières » ?

    Espérons que le résultat correspondra à la belle image terminant le communiqué des neuf Obédiences françaises: A partir de racines communes, l’arbre a grandi et il y a place pour tous dans sa ramure. Rien n’est sûr – sinon ces négociations ne seraient pas nécessaires. Cela n’a rien à voir avec la bonne volonté supposée des participants.

  • 8
    Yasfaloth
    31 janvier 2013 à 17h36 / Répondre

    @PB

    « Puisque le GADLU (« Dieu », « principe », méthode…) est à l’origine de tout, toutes les pensées doivent tendre vers lui. »

    Ce qui semble un peu compliqué à admettre pour beaucoup « d’adogmatiques » c’est que le GADLU est un symbole, et à ce titre s’applique à lui la méthode symbolique qui s’apparente justement à une forme de méditation.

    Ce qui signifie également que, en tant que symbole, son champ de significations est vaste et variable, selon les individus, leur degré d’évolution, leur culture, leur appartenance… et pas forcément restreint à cette étroite vision d’inspiration nettement judéo-chrétienne dans laquelle tu semble le cantonner.

    Cordialement

  • 7
    Arche de Noé
    31 janvier 2013 à 13h50 / Répondre

    Cela n’a rien à voir, certainement pas avec la franc-maçonnerie en tant qu’organisation, et encore moins comme système initiatique. Mais la vidéo indiquée par le lien ci-dessous pourrait être jointe à la réflexion sur les visions monolithiques et multi-culturelle du monde qui nous concernent. Elle vaut la peine d’être vue.

    http://www.youtube.com/watch?v=kUNxxXBAAQU

  • 6
    PB
    31 janvier 2013 à 13h37 / Répondre

    Post scriptum à ma dernière réflexion : L’expression rouleau compresseur est à prendre comme un hommage à l’efficacité du système mis en place par La Grande Loge Unie d’Angleterre.

    L’organisation des obédiences « régulières » est cohérente avec l’idée du Grand Architecte de l’Univers. Puisque le GADLU (« Dieu », « principe », méthode…) est à l’origine de tout, toutes les pensées doivent tendre vers lui. Structurer la franc-maçonnerie comme une pyramide dont la GLUA est le sommet, c’est d’apprendre à ses membres à s’orienter vers le même point, donc à se concentrer.

    Toute la question est de savoir si ce chemin mène à la méditation qui multiplie les forces – ou à l’obéissance, puis à la soumission. Quand on lui montre la lune, l’idiot regarde le doigt. (Proverbe chinois). Les églises connaissent bien ce problème et, souvent, leurs hiérarchies en profitent…

  • 5
    drXu
    31 janvier 2013 à 13h28 / Répondre

    Ne pas confondre les obédiences européennes reconnues et la GLUA.
    Je suis au regret de constater que le triste spectacle de l’ obédience GO (que je ne confonds pas avec les loges!) ses proclamations sociétales (sans consulter les loges) son exhibitionnisme, ne donnent pas envie aux obédiences spiritualistes de se rapprocher d’elle!

  • 4
    luciole
    31 janvier 2013 à 0h49 / Répondre

    « obtenir l’autorisation »…C’est de l’humour. La GLdF n’a pas à obtenir l’autorisation de qui que ce soit! Il semble que certains ne lisent pas les déclarations du Grand Maitre!

  • 3
    PB
    30 janvier 2013 à 23h36 / Répondre

    Je ne milite pas pour une Obédience, ou contre une Obédience. Je ne mets évidemment pas en doute la parole du GM de la GLDF Marc Henry. Au contraire, et j’espère qu’il aura à la fois la possibilité et la force de tenir son engagement. Mais aucun individu ne décide seul et pour toujours des relations entre les Obédiences maçonniques.

    La franc-maçonnerie anglaise est devenue, en 1929, un rouleau compresseur par rapport aux autres Obédiences. Pour quelle raison? Avec quel but? Dans l’intérêt de qui? (Quelle année! Début de la crise mondiale… Y aurait-il un rapport?) S’agissait-il uniquement de la conviction que la conception de la maçonnerie de la GLUA était la plus „pure“?

    Ce rouleau compresseur qui a encore le pouvoir d’agir par le biais de l’attribution du statut de „régulières“ à aux Obédiences maçonniques, ne risque-t-il pas d’écraser les bonnes volontés qui semblent se manifester pendant les négociations des Accords de Bâle?

    Depuis 1929, le monde a changé et la situation de la franc-maçonnerie a changé. Celle des Etats-Unis s’étiole et les conflits entre les Obédiences affaiblissent la maçonnerie européenne. Espérons que les penseurs et les dirigeants des Obédiences anglaises, américaines et des autres sont arrivés à la conclusion qu’il fallait combler le fossé qui les sépare.

    Ils seraient alors prêts à accepter la multiplicité de démarches comme enrichissante et favorable au développement de notre mouvement. (Ayant vécu dans un pays totalitaire, j’ai un faible pour la diversité de pensées et la démocratie.) Même si c’est le cas, la force d’inertie et les intérêts personnels peuvent entraver la marche vers la réunification de la franc-maçonnerie dans le respect mutuel des spécificités de chacun.

    De surcroit, les défenseurs de cette conception sont-ils libres d’agir suivant leurs convictions? La franc-maçonnerie n’est-elle pas instrumentalisée pour promouvoir, auprès des „élites“ qui la composent, une vision monolithique du monde? Cela ne concernerait pas nécessairement sa nature profonde, mais seulement son mode d’organisation. Ce n’est pas une hypothèse, à peine une question timide, mais théoriquement la réponse pourrait être „oui“. Autant de la poser en admettant pendant un instant qu’elle est fondée.

    Pendant tout le XXe siècle, les visions totalitaires soviétique, allemande, américaine, chinoise et autres donnaient l’impression que le monde devait être organisé suivant un modèle unique et dominé par ceux qui auront réussi à imposer le leur. Bien entendu, il serait absurde de comparer les Etats-Unis et les pays totalitaires comme l’Allemagne nazie et l’URSS stalinienne, mais aux USA il y a des forces qui s’appliquent à imposer à la planète une autre sorte d’organisation monolithique, pyramidale et centralisée. Qu’est-ce qui nous garantit qu’elles n’aient pas réussi de s’accaparer de la franc-maçonnerie pour s’en servir comme moyen de propagande de leur projet? Ce n’est sans doute pas le cas, mais la franc-maçonnerie qui tend vers l’uniformité véhicule cette idée.

    Les négociations des Accords de Bâle et les „voeux“ de neuf Obédiences qui y répondent sans les nommer n’impliquent pas uniquement la question des „visites“ mutuelles des francs-maçons français. Les enjeux sont plus importants. Il faudrait que les Loges et les maçons s’y intéressent plus qu’ils ne le font.

  • 2
    Yasfaloth
    30 janvier 2013 à 16h49 / Répondre

    Bonjour PB

    « Si cela se produit, la GLDF réussira-t-elle à obtenir l’autorisation de maintenir durablement ses liens fraternels avec les Obédiences « non-régulières » ? »

    Il a été dit est répété par Marc Henry qu’en tant que GM il ne prononcerait aucun interdit. Qu’il considérait la GLDF comme aussi « régulière » que la GLUA et que s’il devait y avoir reconnaissance ce serait une reconnaissance mutuelle « entre égaux ».

    Par contre j’ai déjà entendu des « éléments progressistes » du GODF déclarer après la « mixisation » du GODF que la prochaine « cible » serait la GLDF… ce genre d’état d’esprit n’est pas vraiment fait pour pousser à la fraternité et à l’union !

    Cordialement

  • 1
    PB
    30 janvier 2013 à 2h16 / Répondre

    Ravi de lire cette déclaration de l’unité des principales Obédiences maçonniques françaises, mus par des valeurs communes. La franc-maçonnerie moderne a été créée pour devenir universelle et RIEN ne justifie que certaines Obédiences refusent de traiter d’autres Obédiences en partenaires avec lesquels on échange et on collabore sur pied d’égalité.

    Toutefois, se retrouver dans une démarche humaniste commune n’est pas suffisant : il devrait s’agir d’une démarche maçonnique commune. Dans cette optique, il ne serait pas gênant que chaque obédience a ses usages, ses pratiques et son histoire spécifique, bien au contraire. La diversité est enrichissante.

    Les Obédiences françaises auraient déjà dû tirer la conclusion logique de la décomposition de la GNLF pour se rapprocher.

    Leurs « voeux » arrivent un peu tard, au moment où la GLDF et quatre autres Obédiences négocient avec les signataires de l’Appel de Bâle qui leur ont proposé de les reconnaitre comme « régulières » à la place de la GNLF. Si cela se produit, la GLDF réussira-t-elle à obtenir l’autorisation de maintenir durablement ses liens fraternels avec les Obédiences « non-régulières » ? C’est loin d’être sûr, mais ce serait un premier pas vers la construction d’un pont par-dessus le fossé divisant les deux grands courants de la franc-maçonnerie dans le monde. Sinon, l’Appel de Bâle provoquera de nouveaux conflits et affaiblira la maçonnerie française.

    Ne craignez pas de faire un grand pas s’il faut en faire un. On ne franchit pas un abîme en deux petits bonds. (David Lloyd George, 1863-1945).

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