L’histoire de la Franc-Maçonnerie dans les Alpes du Sud dévoilée

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mardi 22 septembre 2020
  • 8
    Roux de Briançon.
    27 septembre 2020 à 11h03 / Répondre

    C’est exact. J’ai lu le dossier ce la BnF qui ne possède que les tableaux de ce années-là. La Réunion, « tutelle » de l’Adoption, avait une vie conflictuelle avec la seconde loge masculine, La Concorde (où allaient-ils chercher leurs noms?) et elles se sont entretuées dans les années qui ont suivi. Mais, plus que la durée, c’est l’existence de cette loge « isolée et aux confins du Royaume » qui intéresse. Elle confirme ce qu’on sait de l’indépendance de femmes briançonnaises. Je m’intéresse donc davantage à l’ancrage de la loge féminine dans une ville aux structures sociales très originales. Il n’y avait pas de loge féminine en Dauphiné, ni à Grenoble, ni à Valence. Briançon est la seule. D’ailleurs, la Loge « Concorde et Réunion », ouverte (rouverte) dans les années 1970 (je peux me tromper de quelques années) a été une des premières loges du GODF à recevoir des SS en visite. Il y a eu un triangle du DH appelé Les Escartons, mais qui n’a pu survivre (pour de multiples raisons). Bref, et pour terminer, je vais essayer de trouver dans les archives de Briançon des éléments autres. Qui sait?

  • 5
    Christine Roux
    22 septembre 2020 à 18h54 / Répondre

    La loge l’Adoption est la seule de tout le Dauphiné : il n’y en a ni à Grenoble, ni à Valence, c’est ce qui la rend intéressante, plus que sa durée.. Nous n’avons en effet que les tableaux de ces années-là, que j’ai consultés à la BnF, mais l’absence de document ne prouve pas qu’elle n’ait pu continuer, au mois jusqu’à la dissolution de La Réunion, dont elle dépendait. Elle n’est jamais citée dans les ouvrages sur la maçonnerie féminine. Un sujet à explorer davantage, j’en suis bien persuadée. Ce qu’on sait, c’est que les femmes de Briançon avaient un taux d’alphabétisation supérieur de loin à la moyenne française, elles avaient acquis le droit d’entrer dans les Pénitents noirs et les règlements des Escartons leur donnaient quelques droits. Bref, je continue !

  • 3
    Alain D
    22 septembre 2020 à 13h15 / Répondre

    https://www.ledauphine.com/religion-et-croyance/2013/04/26/les-francs-macons-dans-les-hautes-alpes

    Cet article donne à penser qu’il y a une Loge du GODF à VEYNES hébergée dans…une ancienne pâtisserie.
    Qui connaît ?

  • 2
    Jean_de_Mazargues
    22 septembre 2020 à 11h16 / Répondre

    Parler de « laïcité » avant que le mot ne soit forgé, en 1871, est un peu vain …

    • 4
      Christine Roux
      22 septembre 2020 à 18h46 / Répondre

      Le texte est de DICI télé, non de moi. J’ai choisi d’intituler ma conférence : « Histoire d’une fraternité laïque », dans le sens que donne Littré (« qui n’est ni ecclésiastique ni religieux »). Je n’ai pas employé le nom « laïcité ».
      Quant à moi, j’aurais préféré « anachronique » à « vain ». CR

      • 6
        Jean_de_Mazargues
        23 septembre 2020 à 8h33 / Répondre

        Oui mais moi, je voulais écrire vain (qui est dépourvu d’efficacité). Plus simplement, le titre ne veut rien dire.

        • 7
          ROUX
          27 septembre 2020 à 10h51 / Répondre

          Je n’aime pas polémiquer pour polémiquer, mais je crains qu’il n’y ait incompréhension. Je ne cherchais pas le racolage. Mon propos portait sur des loges d’Ancien Régime et de l’époque napoléonienne en grande partie, on peut légitimement opposer la fraternité laïque proposée par la maçonnerie à la fraternité chrétienne des confréries. Dans le cas des loges de Gap et de Briançon, on constate en effet une émancipation par rapport à l’Église. Les membres appartiennent au « parti des Philosophes » à Briançon et, à Gap, on constate que le réseau maçonnique et le réseau clérical s’opposent (ainsi en est-il de la lutte entre deux imprimeurs, à titre d’exemple, le maçon et celui soutenu par l’évêque). Pierre-Yves Beaurepaire, dans son dernier bouquin sur les Lumières, traite longuement (et bien) de ce sujet. Sans parler de Maurice Agulhon. Je me suis inspirée de l’ analyse de ces deux universitaires pour proposer ce titre destiné, je vous le rappelle, au grand public qui ignore beaucoup, sinon tout, de la FM. Je ne le renie pas et n’en vois ni la vanité ni la vacuité.

  • 1
    yonnel ghernaouti, YG
    22 septembre 2020 à 6h02 / Répondre

    Si nous en croyons le Ms FM2 187 intitulé « Tableau des sœurs qui composent la respectable loge de l’Adoption à l’orient de la Réunion de Briançon, 1781 » déposé à la Bnf, la Loge d’Adoption à l’Orient de Briançon n’eut semble-t-il qu’une existence éphémère en 1780 et 1781.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous