Universalisme : la franc-maçonnerie à l’épreuve des mixités

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mercredi 22 février 2023
  • 6
    Anubis Rê
    26 février 2023 à 17h10 / Répondre

    Il y a une solution très simple à l’amélioration de la mixité sociale, calculer les contributions maçonniques selon le niveau des ressources.
    C’est simple, efficace et ce serait un moyen bien concret de relever les niveaux de conscience et intellectuel des parties les moins favorisées de la population.
    Également un moyen très sûr de combattre les populismes et l’extrême droite.
    Bref, faire vivre l’universel plutôt que d’en parler sans cesse et inutilement.
    Étrange, ceci ne semble venir à l’esprit de personne. En revanche, pour constater et se lamenter tout le monde est là.

  • 5
    Brumaire
    26 février 2023 à 17h01 / Répondre

    2-3-4- La mixité hommes- femmes ne doit pas être confondue avec la parité, laquelle, pour moi, est une ânerie. Mais à 70/30, dans quelque sens que ce soit, le déséquilibre se ressent dans les travaux et dans l’ambiance.
    Quant à la mixité sociale, elle pourrait devenir moins difficile à atteindre: capitations calculées au plus juste, et pas pour combler des frais de fonctionnement pléthoriques ou des investissements de prestige, jours et horaires de tenues respectueux des vies personnelles des membres.
    Pour avoir connu tout ce qui précède, je suis persuadée qu’on pourrait y arriver.
    On pourrait faire des comparatifs de capitation, mais là, je ne vais pas me faire que des amis, surtout du côté GLNF.

  • 3
    Luciole
    26 février 2023 à 12h53 / Répondre

    Pour que le souhait de Brumaire se réalise il faudrait que cela coute moins cher de faire partie d’une loge . Demander à des ouvriers ou des personnes qui ont peu de temps libre de consacrer, de plus, deux soirées par mois à la FM ne pourrait concerner pratiquement que des célibataires.

  • 1
    Brumaire
    22 février 2023 à 18h13 / Répondre

    La mixité hommes-femmes ne s’improvise pas…si elle est arrivée péniblement en 2010 au GODF, et par étapes, en 2023,c’est loin d’être une évidence dans pas mal de loges qui se disent mixtes.
    La FFDH n’est pas à 50% de frères et de soeurs, c’est plutôt 70-30, les soeurs étant largement majoritaires, et on ne peut plus considérer que c’est une véritable mixité.
    Pour moi, -mais c’est toujours sujet à controverse, la mixité hommes-femmes en maçonnerie n’a pas à être la norme, mais une possibilité.. Laissons donc le choix aux frères, aux soeurs, de la manière de travailler.
    Il y a une autre mixité qui n’est un fait acquis ni chez les uns, ni chez les autres: la mixité sociale. Et là, il y a du travail à faire pour que la FM soit véritablement universelle.

    • 2
      Jean-Jacques Gangloff
      26 février 2023 à 11h42 / Répondre

      Pour commencer à évoquer la mixité il faut éviter à la confondre avec la parité. Cette dernière notion, imposée par le monde politique pour donner plus de place aux femmes dans son monde n’a pas à s’appliquer en FM où le débat n’a pas la même vocation. Il faut, dans les LL à forte proportion masculine assurer un équilibre, et inversement, mais sans qu’il soit nécessairement quantifié. L’implication de uns et des autres faisant beaucoup plus qu’un nombre rond.

    • 4
      lazare-lag
      26 février 2023 à 15h28 / Répondre

      C’est compliqué la mixité sociale.
      Chacun de nous sait combien lui coûte la maçonnerie. Et je pense que l’aspect financier (en tout premier lieu, avant le social) est un frein à deux niveaux.
      Déjà, avant l’entrée, avant l’initiation, certains pourraient renoncer à ce niveau là.
      Et puis, plus insidieusement peut-être, au moment d’aborder les autres possibilités, les loges de perfection.
      C’est un deuxième saut, maçonnique certes, mais financier également.
      A titre personnel, il me semble qu’entre mes frais de loge bleue et ceux intervenant ensuite, j’en suis à environ un doublement.
      Certes, je compte là-dedans les abonnements divers et variés, les achats de livres, certaines sorties maçonniques qu’il me plait d’honorer.
      Après tout on est obligé à rien. mais j’ai parfois le sentiment que certaines démissions, par exemple des grades de perfection pour ne conserver que la loge bleue, peuvent être d’origine financière mais présentées sous d’autres motifs, de santé souvent.
      On le voit par exemple avec des changement de statut, passage de la vie active à la retraite. Certains font attention à ce moment-là. Et réduisent leur activité.
      Et là je n’ai pas abordé les accidents de la vie qui vont avoir des conséquences sur l’assiduité ou la fréquentation maçonniques, comme le licenciement, le divorce, voire la maladie.
      Bref autant avec la mixité homme/femme on est, même en milieu maçonnique, confronté à des questions visibles, autant la mixité sociale est plus insidieuse, plus sournoise car elle présente beaucoup de faces cachées.
      Pas toujours visibles par tous les frères et sœurs d’un même atelier, celui qui y est confronté préférant la discrétion souvent.
      Bref, je crois la mixité sociale, en maçonnerie comme ailleurs, beaucoup plus difficile à appréhender, justement à cause de beaucoup de zones d’ombre.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous