Jean Cosyn
La pierre tombale de Jean Cosyn, en la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles.

A propos de Jean Cosyn

Publié par Géplu
Dans Divers

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mercredi 22 février 2017
  • 15
    JEAN VAN WIN
    5 janvier 2018 à 23h01 / Répondre

    @ VAN DIEVOET
    Bonjour Alain, et bonne année. Son chiffre IC=Jan Cosijn, c’est ce que je crois avoir écrit dans mon post 4…

  • 11
    Jean van Win
    24 février 2017 à 11h43 / Répondre

    Gudule n’est pas un prénom francophone du tout. Il est une traduction abusive du néerlandais Goedele, prononcer Ghoudele) usité dans les Pays-Bas et en Belgique néerlandophone. Il fut comiquement traduit en français –Gudule — lorsque Léopold 1er se mit en tête de franciser toute la Belgique en important, notamment à Bruxelles, des immigrés wallons. Au plan de l’exotisme, Goedele vaut bien les Ségolène, les Clothilde et les Trophime de nos amis français.

    Dans son ouvrage sur la Grand’Place de Bruxelles, [ « La Grand-PLace de Bruxelles », éditions Desoer, Bruxelles, 1966 ] qui pour les Flamands est restée le Grote Markt c’est à dire le Grand Marché, notre grand architecte national Victor G. Martiny, qui fut aussi Grand Maître du Grand Orient de Belgique, [ nous avons aussi Horta, Dewez et al. ] publie en page. 119 un paragraphe précis qui restitue ce qu’il a découvert dans les Archives à propos de Jan Cosijn. Les dates que je donnais en post 4 proviennent de Wikipédia et sont, une fois encore, incorrectes. Voici : il fut apprenti en 1659 puis en 1666; devient Maître en 1678, soit à 32 ans, ce qui est plus vraisemblable qu’à l’âge de 13 ans…..

    Notons, pour établir nos propres affinités avec le Frère Jan Cosijn, qu’il reçut de nombreuses amendes pour ses absences aux fêtes d’obligation de la Pentecôte, de la Trinité et du Saint-Sacrement.

    Il y a environ 50 ans que j’ai pris cette photo. Jeune maçon, j’ai demandé à plusieurs « Maîtres chevronnés » de m’expliquer le IC qui en occupe le centre. On me répondit sans hésitation que c’était une référence à Jésus Christ.
    Voilà les faits, puisque j’ai au moins un lecteur qui s’intéresse à notre frère Cosijn…

    • 12
      Chicon
      24 février 2017 à 15h43 / Répondre

      Jean merci pour l’etymologie de Gudule née Goedele, le galliicisme prêtant a rire et laissant perplexe.

    • 14
      van Dievoet
      5 janvier 2018 à 17h43 / Répondre

      Ne croyez-vous pas que IC sont tout simplement les initiales de Ian Cosijn ? J’dis ça, j’dis rien…

  • 5
    Jean van Win
    22 février 2017 à 16h00 / Répondre

    Triste 1er avril 1708
    Observons que notre ami Jean Cosyn fut apprenti à 12 ans, maître à 13 ans et trépassa à 62 ans, un 1er avril.
    En 1697, Nicolas Bally et sa femme Gertrude achètent une parcelle située rue de Flandre. La nouvelle façade de la future « Maison de Bellone » n’était pas achevée que les Bally vendaient le bien à Adrien Willems.
    Le sculpteur-architecte Jean Cosyn vivait encore. La Ville lui confia en 1699 la restauration de la maison du Roi, Grand’Place. Les Quatre Couronnés étaient l’emblème du métier où fut inscrit Cosyn dès 1659. La maison des boulangers, dite « du Roi d’Espagne » lui est attribuées. Elle partage bien des traits avec la Maison de Bellone.
    Extrait d’un ouvrage de feu notre Frère Serge Creuz sur la Maison de Bellone, qu’il anima. A voir, si vous visitez Bruxelles. Un endroit très curieux…

    • 10
      Janushiram
      24 février 2017 à 4h38 / Répondre

      MTC Jean, c’est toujours un régal que de partager ton érudition et le fruit de tes recherches !

  • 4
    Jean van Win
    22 février 2017 à 15h13 / Répondre

    Allez, c’est la dernière fois ! Voici : Jean Cosyn, ou Jan Cosijn, est un sculpteur-architecte bruxellois du
    XVIIe siècle, dont le nom est attaché à la reconstruction de la Grand’Place de Bruxelles. Né à Bruxelles en 1646, il devint apprenti d’Aert Moerevelt en 1658. Il fut reçu Maître sculpteur dans le métier des Quatre Couronnés en 1659. IL MOURUT EN 1708.
    Sa tombe en la cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles, dont l’inscription est devenue illisible et qui n’est indiquée par aucun panneau (honte à nos nombreux bourgmestres francs-maçons !!) est ornée de son chiffre IC (Johannes Cosijn) entouré des outils du maçon : équerre, compas, truelle, pige et niveau.
    L’archiviste Guillaume Des Marez lui attribue sur la Grand’Place de Bruxelles la « Maison du Roy d’Espagne » ainsi que la Maison de la Brouette. Ceci est tout simplement à lire sur Wikipédia, à : Jean Cosyn.
    Il est inutile de rechercher quelle était sa loge spéculative avant 1708 : la première loge de ce type et dite « belge » date de 1765: la Discrète Impériale à Aalst.

    • 6
      Chicon
      23 février 2017 à 19h12 / Répondre

      Est ce que tu connais quelqu’un si se prénomme Gudule ?

      • 7
        Sylvie
        23 février 2017 à 19h51 / Répondre

        Et connais-tu quelqu’un qui s’appelle Tropez ?
        Il y a pourtant Saint-Tropez !
        Et les exemples de ce genre sont nombreux…

        • 8
          Chicon
          23 février 2017 à 20h24 / Répondre

          Tu as de la chance que tes parents ne t’aient pas appellèe Gudule apres avoir bu trop de biere

          • 9
            Sylvie
            23 février 2017 à 20h57 / Répondre

            Ni les tiens Tropez au retour d’un séjour romantique

            • 13
              Temeraire
              24 février 2017 à 17h01 / Répondre

              St Tropez de Pise, converti par St Paul , à ete tue par Néron, c’est un martyr dont le corps a été jeté dans une barque (Wikipedia). C’est pour cela qu’il y a de nombreuses barques à St Tropez avec des corps nus allongés.

  • 2
    Jean van Win
    22 février 2017 à 12h18 / Répondre

    @ michel, emmanuel, lionel et al.
    Sur ce qui précède et la photo publiée le dimanche 19 février.
    Il faut, je pense, séparer radicalement la franc-maçonnerie du compagnonnage, en dépit des similitudes de certains symboles et légendes qui sont communs aux deux. Le compagnonnage s’est formé CONTRE les patrons qu’étaient les Maître Maçons, ce qu’était précisément Jan Cosijn, ou Jean Cosyn.
    La moralisation sur les outils est bien antérieure à 1717 ; il en existe des preuves matérielles émouvantes, dont une célèbre équerre du XVIe siècle (de mémoire) dont une photo a été publiée.
    Le « masque » n’est pas un cordeau replié ni surtout un lac d’amour ; ce dernier provient, comme la « houppe dentellée », directement de l’art héraldique auquel il fut emprunté par les Frères Français au début du XVIIIe siècle et transposé sur les tableaux de loge. Les Anglais l’ignorent tout à fait. Tout cela fut démontré depuis 50 ans, de même que les nombreuses spécificités françaises (épée, cordon du Saint Esprit, etc)..
    Pour Lionel, le fil d’aplomb est la dénomination des vieux rituels du XVIIIe siècle. Le Livre d’Amos, bien connu des Maitres Installés, mentionne néanmoins « le fil à plomb ». Le mot hébreu original et biblique « anak » devrait peut-être se voir traduit par « niveau de maçon » et non « fil à plomb ou d’aplomb »..
    Jan Cosijn, version flamande, ou Jean Cosyn, version française, vécut plus que probablement postérieurement à 1705. Je vais m’efforcer de retrouver la date de son décès et de son inhumation à Saint-Géry, et en ferai éventuellement part.
    Enfin, je parle de la statue de Hommebon de Crémone, que la plupart des auteurs croient être celle de Saint Boniface qui bénit la ville du haut de la maison La Chaloupe d’or. C’est faux. D’autres, alchimistes impénitents, y ont vu Basile Valentin, ce qui est une absurdité. Hommebon est le patron des tailleurs, et, outre ses attributs traditionnels présents dans l’iconographie européenne, on distingue à ses pieds et avec de bonnes jumelles, une énorme paire de ciseaux de tailleur.
    Le sculpteur, Pierre van Dievoet, a toujours des descendants à Bruxelles en 2017. Je tiens ces information précises d’eux-mêmes.

    • 3
      Lionel MAINE
      22 février 2017 à 13h21 / Répondre

      Merci de me mettre un peu de … plomb dans la tête !

  • 1
    Lionel MAINE
    22 février 2017 à 7h29 / Répondre

    D’après le dictionnaire de l’Académie française, on prend l’aplomb avec le fil à plomb !

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