Le Symbole perdu de Dan Brown

Publié par Jiri Pragman
Dans Edition

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mardi 21 avril 2009
  • 2
    bruno chauvierre
    7 décembre 2009 à 21h51 / Répondre

    LE SYMBOLE PERDU de DAN BROWN

    J’applaudis à cette popularisation de l’activité symbolique, jusque là confinée à l’éveil de l’intelligence de l’enfant de 18 mois, par des psychologues comme Piaget, Henri Wallon et mon maître René Zazzo.
    Avec ce best-seller, voilà mes vieux professeurs transformés en professeurs de symbologie. Moi, qui, à leur suite, guettais l’éveil symbolique de l’enfant de 18 mois, à travers dessins, images mentales, imitations différées, jeux, langage oral, puis écrit ; me voilà pantois devant leur continuateur, Robert Langdon, le héros de Dan Brown.
    L’auteur, dès le début du livre m’a tenu en haleine. J’ai vibré aux côtés de Robert Langdon, tellement j’avais hâte de rencontrer Peter Salomon sous la rotonde du Capitole. J’ai accompagné Langdon dans les sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques. A ses côtés, je me suis convaincu d’avoir découvert le secret de la franc-maçonnerie.
    Aussi, avec Langdon, à la fin du livre, je me suis trouvé envahi d’un immense espoir, trouvant à ses côtés mon apothéose au sommet du Capitole, sentant en moi une « force irrépressible…inexpugnable », originée dans le plus profond de moi-même.
    Poésie. Aux côtés de Langdon, j’ai levé mes yeux vers le ciel où s’éteignent les dernières étoiles.
    Spiritualité dans la croyance d’un Dieu, constance universelle, partagée par tous les êtres humains.
    Fantasme partagé avec Langdon, découvrant le symbole du pouvoir sans limites puisé dans ce Dieu éternel, déjà révéré par les anciens.
    Passionnant récit de nos jeux incessants : Je déchiffre un message avec Robert Langdon. Délices du décodage, jusqu’à la prochaine énigme.
    A me passionner ainsi, suis-je encore un enseignant-chercheur ?
    Et si j’étais victime des artifices romanesques de DAN BROWN et des théories historiques rafistolées à sa façon ?
    A vrai dire, je m’en fiche, le livre m’intéresse, c’est l’essentiel. Il y a du Jules Verne, chez ce précurseur du monde de demain
    J’apprécie, dans le livre, un certain mélange de spiritualité et de sensualité troubles, de christianisme et de paganisme, surtout lorsqu’une héroïne parvient à « peser l’âme » d’un mourant, au moment où elle s’échappe de son corps.
    Dan Brown, comme Montaigne, aime penser à la mort, à habiter par avance le tombeau ; il aime la vie parce qu’il est amateur de mort.

  • 1
    Symbole
    24 septembre 2009 à 18h34 / Répondre

    Excelent boudin. Felicitation à Dan

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