La fée ignorante, de René Magritte, 1957.

Darkness visible

Publié par Pierre Noël

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vendredi 22 janvier 2021
  • 34
    pierre noel
    1 février 2021 à 23h47 / Répondre

    J’ajouterai qu’il existe plusieurs versions de la fée ignorante, ayant toutes le même modèle (une jeune femme, belle et blonde).
    Celle illustrant cette articulet (un tableau de 1950) la représente avec un regard lumineux que masque à peine la clarté opaque de la bougie qu’elle tient dans la main gauche.
    La version du PBA de Charleroi (1957) est l’élément central d’une fresque énigmatique. la fée y est une statue aux yeux morts, masqués par la clarté opaque de la bougie. Sur son épaule droite repose un oiseau immobile (un pigeon , je crois). Au-dessus d’elle le soleil et la lune. C’est elle qui me fit rêver au temps de mon adolescence.

  • 32
    Etienne Hermant
    29 janvier 2021 à 16h40 / Répondre

    -26- « Pour les arguments (les miens) » ???
    Précisément, il ne s’agit pas de savoir si ces arguments sont sans fondement, ils sont tout simplement inexistants !
    En vérité le Roi est nu et se pose lui-même une couronne sur la tête.
    Où voit-on l’ébauche d’un argument qui prouverait que « le fondement philosophique de « Masonery Dissected » de Prichard reste très concordant avec les principes néoplatoniciens. » ?
    Nulle part.

    • 33
      pierre noel
      29 janvier 2021 à 17h30 / Répondre

      Ben oui ! La franc-maçonnerie, c’est magique ! C’est un peu le monde de Jack et du haricot enchanté qui lui ouvre la porte du ciel. Grâce à lui, il entre dans un autre monde, un tableau imaginaire aux décors irréels, un porche monumental flanqué de deux colonnes énigmatiques car marquées des lettres d’un whisky emblématique. Il le franchit, tout tremblant, pour se trouver au pied d’un escalier tortueux dont les marches résument les connaissances humaines (un brin idéalisées toutefois). Au terme de son ascension, il reçoit pour récompense suprême une galette de blé, une pincée de sel et un verre de vin, le tout by Letters four and Science five !!! Comprenne qui pourra, surtout s’il a l’esprit aveuglé par la rage et le désespoir de l’incompris. Et pendant ce temps-là, des esprits sérieux autant qu’indifférents aux émois de Jack débattent des mérites respectifs de l’antiquité tardive et de la révolution sociale (on croirait voir Gulliver dans l’île de Laputa !).

  • 26
    Désap.
    28 janvier 2021 à 18h37 / Répondre

    Pour des arguments (les miens) sans aucun fondement, sans aucun sens, ne reposant sur rien, ils sont bien énervés les compères Noël/Hermant ??

  • 24
    Etienne Hermant
    28 janvier 2021 à 12h47 / Répondre

    -19,21-Force est donc de constater que malgré les demandes réitérées rien n’est venu étayer l’affirmation selon laquelle la divulgation Prichard (1730) serait « très concordante avec les principes néoplatoniciens » et serait, sur ce même plan, en phase avec les Constitutions d’Anderson de 1723 ?
    Pas le plus petit exemple donné de ces correspondances.
    .
    En lieu et place nous assistons à un véritable déferlement du religieux bourré d’erreurs factuelles, alors qu’il n’en était pas question, ajouté à une haine du maçon « régulier », que par parenthèse je ne suis pas.
    .
    Pour le reste c’est une resucée d’échanges déjà largement pratiquée sur Hiram.be avec en boucle les mêmes objections obsessionnelles qui pourtant ont été mises sérieusement à mal dans ces échanges.
    Voyons plutôt
    1/ MS Simon and Philip « dont rien n’est en mesure d’attester qu’ils reflètent en quoique ce soit les usages de 1725 mais dont la calligraphie montre sans doute possible une fabrication du XIXè sc. »
    Cette affirmation est présentée en boucle et a été démontée point par point.
    https://www.hiram.be/les-meubles-de-la-loge-avant-et-apres-desaguliers/
    Voir notamment post 103 et d’autres intervenants.
    2/ Constitutions de 1723 et Pythagore comme preuve indéfectible d’une pensée philosophique grecque qui serait à la base des Constitutions.
    Vis repetita non fondée.
    Voir https://www.hiram.be/la-franc-maconnerie-est-elle-une-religion-de-substitution/
    Où il montré d’après les Constitutions que l’Art Royal fut amené en Grèce très tardivement et que jusque-là la Grèce n’avait montré aucune maîtrise à ce titre non plus qu’en Géométrie.
    Où il est indiqué, concernant Pythagore que sa 47e proportion Pythagore l’aurait ramenée, toujours d’après les Constitutions, de chez les « Mages Chaldéens et les savants JUIFS Babyloniens auxquels il emprunta le grand savoir qui le rendit très célèbre en Grèce et en Italie ».
    Il n’est aucunement question ici d’une pensée Grecque dominante, c’est le moins qu’on puisse dire, mais en l’occurence d’un développement géométrique recueillit auprès de peuples
    « Barbares ».
    On voit qu’entre un manque de compréhension que ce locuteur reproche aux autres et ses connaissances propres il y a la réalité d’un texte…
    3/ Royal Society et FM originelle, même combat.
    Amplement débattu et largement argumenté ce qui permet à chacun de se positionner en connaissance de cause.
    Les quelques indications lapidaires présentées ici ne permettent aucune conclusion, tant elles sont génériques.
    Elles ne sont certainement pas des preuves irréfutables.

    • 25
      pierre noel
      28 janvier 2021 à 16h52 / Répondre

      Je plains le malheureux obsédé par le monothéisme, énervé par la régularité et enfermé dans son ressentiment qui l’empêche de saisir dans nos rituels la joie et le plaisir de débrider un rationalisme desséché sans autre issue que l’esprit de sérieux.
      La fête des R+ (le 18° degré pour certains, le 4° ordre pour d’autres) en est un bel exemple où l’œil intérieur est submergé par la magie des mots et le surréalisme des images. Une phrase comme « La pierre cubique sue sang et eau » est un autre oxymore digne de Magritte, de Dali ou de Bunuel. Le voyage dans le premier appartement rappelle le film d’Ingmar Bergman, « Le septième sceau », quand le chevalier joue aux échecs avec la Mort. La traversée de l’enfer rappelle les moments comparables de la « Divine Comédie » ou de l’ « Ulysses » de James Joyce (la nuit au bordel).
      Tout ce grade est construit sur l’imaginaire, l’onirique et l’irréalité des situations. Le rôle insigne de Rafael, un des archanges entourant le trône de Dieu, le conducteur de Tobie dans le livre du même nom et le guérisseur de son père … mérite à lui seul les plus grandes interrogations. Et que dire de ce parcours énigmatique qui conduit de Bethléem en Judée à Nazareth en Galilée, ligne droite qui si on la prolonge se termine ‘à l’Est d’Eden’ (titre d’un roman tout aussi énigmatique de John Steinbeck).
      Comment expliquer cette dimension incomparable, ludique et exaltante au fana de la chasse au « croyant », entreprise aussi délirante que la chasse au Snark de Lewis Caroll ?

      • 29
        de Flup
        28 janvier 2021 à 23h58 / Répondre

        25: riche commentaire, typiquement P.N….
        La FM: theatre fantastique qui nous métamorphose

    • 27
      William
      28 janvier 2021 à 22h06 / Répondre

      On parle quand même du Desap qui a soutenu mordicus que le site de la grande pyramide a été précisément choisi par les égyptiens pour que ses coordonnées soient corrélées à la vitesse de la lumière ! Thèse qu’il avait pompée chez bien moins sérieux que Maurice Paillard…

      • 28
        Désap.
        28 janvier 2021 à 22h40 / Répondre

        27 – ?? Ridicule.

        • 30
          William
          29 janvier 2021 à 12h03 / Répondre

          Tu es quand même au courant que si tes commentaires ont été effacés de certains blogs, les réponses que d’autres t’ont faites restent ? Certains ont même été obligés de perdre du temps à t’expliquer que ta « théorie » revenait à prétendre que les égyptiens calculaient la vitesse de la lumière en coudées (« 572 561.419 kcoudees/s, avec une coudée à pi/6 ») et qu’ils avaient anticipé le système métrique comme la position du méridien de Greenwich… Ridicule, en effet. Peut être est-ce la raison pour laquelle tu as fini par oublier ce qui te semblait être « vérité » à l’époque pour mettre en relief toute la science des égyptiens…
          .
          Notes bien que l’on a tous le droit de se tromper. Encore faut-il en tirer les leçons, au lieu de systématiquement renvoyer les autres à travailler en prétendant que ça les fera nécessairement aboutir aux mêmes conclusions supposées « objectives » que toi.

          • 31
            Désap.
            29 janvier 2021 à 13h01 / Répondre

            30 – Tu perds ton temps mon pauvre William, personne n’ignore mon caractère très anti-couillonnades de ce genre.
            Tu es bien ridicule et d’une mentalité tout de même assez particulière.

  • 19
    Désap.
    27 janvier 2021 à 13h40 / Répondre

    Cher Hermant, je ne cherche à convaincre personne, il n’y a rien de plus inutile tant cet exercice est voué à l’échec.
    Jusqu’il y a une petite quinzaine d’années j’étais partagé entre fables occultistes, fables papusiennes, fables templières et autres fables ésotériques, bref tout ce qui traine dans nos cercles « initiatiques ».
    Autour de 2005 on voit l’essor d’un rite jusque là assez confidentiel, le RER, et son corpus religieux envahir la maçonnerie régulière.
    C’est également à cette période que l’on commence à revisiter l’Histoire de la franc-maçonnerie, notamment s’agissant de son apparition à Londres.
    Et l’on établit une historiographie, que je considère tout aussi fabulesque, d’une invention quasi ex nihilo issue de l’imagination fertile d’hommes religieux cherchant à réunir les bonnes volontés de manière à faire triompher l’idéal chrétien universel.
    C’est certes un peu rapidement décrit, mais c’est bien à cela qu’aboutit ce que nous expose l’école authentique en même temps qu’elle raille et élimine d’un revers de main toute hypothèse différentes, tout en se satisfaisant de ses propres contradictions et de ses silences sur ce qui déstabilise son édifice.
    Or, il m’est apparu impossible, même impensable, de détacher l’Histoire de la FM de l’Histoire de l’Europe et de celle des idées.
    Je me suis donc mis à travailler, ce que je te propose de faire et que tu refuses ; j’ai ainsi cessé d’écouter ce que des âmes fraternelles me racontaient.
    A partir du XIVè sc. apparait l’Humanisme, la découverte des textes (originaux !) antiques (notamment grecs et greco-romains, Epicure par Lucrèce, les stoïciens, le néoplatonisme …) et ceci provoque des phénomènes inédits et majeurs : une contestation féroce du christianisme, et même du judaïsme par Spinoza, bref une contestation du fait religieux, un développement majeur de la recherche scientifique, l’évolution des arts (ils ne sont plus centrés sur les scènes bibliques.
    Les conséquences de cela, c’est la spéculation alchimique en Allemagne et en Suisse, ni plus ni moins que le développement de la médecine et de la chimie (et pas la transformation du plomb en or, ça c’est pour les gogos), avec Paracelse et Basil Valentin par exemple, en France ce sont les Lumières et la Révolution, en Angleterre ce même agnosticisme engendrera, entre autres, la création de la Royal Society puis de la franc-maçonnerie, les deux sociétés sont liées.
    Les réguliers, vous voulez absolument que la FM d’Anderson soit fondée sur le christianisme, qu’elle soit en quelque sorte une meilleure compréhension de la religion, ceci en dépit du texte des Constitutions 1723 dont vous vous obstinez à nier la réalité de ce qu’il exprime.
    Vous faites erreur, la FM de 1723 n’est pas établie sur des fondamentaux religieux, elle s’établit sur le raisonnement, tout dans son texte fondateur se réfère à la Philosophie, jusqu’à son frontispice, fondé par le théorème de Pythagore, coiffé par Apollon et pas un seul symbole religieux.
    Je veux bien que vous voyez du religieux où il n’est nulle part exprimé, mais dans ce cas il faut vous expliquer, pas vous contenter d’affirmer.

    • 20
      pierre noel
      27 janvier 2021 à 15h31 / Répondre

      Difficile de ne pas aligner autant de contrevérités (restons courtois !) en aussi peu d’espace. A croire que leur auteur n’a jamais fréquenté de loge un peu raisonnable.
      Le RER n’est pas « apparu » en 2005 (il existe depuis 1778). C’était le rite officiel de la GLNI&R en 1913, reconnue par la GLUA la même année, devenue ainsi « régulière » (entre guillemets pour ceux que ce terme irrite). Elle devenue GLNF après 1945.
      L’école « authentique », personnifiée par la loge londonienne QC depuis 1886 n’a certes pas « christianisé » l’histoire de la FM, affirmation inepte qui prouve sans plus que ledit commentateur n’a jamais lu (en le comprenant !) le moindre de ses travaux.
      Sa haine obsessionnelle du christianisme l’amène à dire n’importe quoi quand il parle des Constitutions de 1723, « bâties sur la philosophie grecque », sans apporter le moindre argument, la moindre preuve de son argumentation, si ce n’est la figure d’un théorème exposé dans tous les traités/manuels de géométrie et connu (autrefois) depuis l’école primaire.
      Et je passe sous silence le rôle mythique de la Royal Society dont l’ombre tutélaire est évoquée par tous les afficionados Français (mais pas par les insulaires !). Au passage, je conseille vivement la lecture du site officiel de la RS qui en donne une idée bien plus proche de la réalité.

      • 21
        Désap.
        27 janvier 2021 à 17h44 / Répondre

        20 – De grâce soyez assez aimable de ne pas tenter de me faire passer pour demeuré, ne détournez pas mes propos et lisez précisément ce que j’écris à propos du RER.
        QC n’a pas christianisé l’Histoire de la FM, non, elle a dut la paganiser, elle qui ne voit que par la bible jusqu’à présenter des photos (et rien d’autre) de croquis et d’un dialogue plus que douteux, Simon & Philipp dont rien n’est en mesure d’attester qu’ils reflètent en quoique ce soit les usages de 1725 mais dont la calligraphie montre sans doute possible une fabrication du XIXè sc.
        Constitutions 1723 : « le plus Grand PYTHAGORE, est l’Auteur de la 47ème Proposition du premier Livre d’Euclide, laquelle, dûment observée, est la Base de toute Maçonnerie, sacrée, civile, et militaire. »
        Qu’est-ce que « l’historien » Pierre Noël ne comprend pas dans cette phrase ?
        Aurait-il fallu que Anderson écrive « la base de la maçonnerie est la philosophie grecque » pour qu’il cesse de gesticuler ?
        La Royal Society étrangère à la création de la GL de Londres (??!)
        La Royal Society, dont ses plus éminents fondateurs sont les premiers maçons acceptés.
        La GL de Londres, dont son plus éminent dignitaire et fondateur est membre de la RS, qui fut dirigée par des membres de la RS durant ses quinze à vingt premières années d’existence.
        Ce cher PN peut douter de ma qualité maçonnique, en revanche le caractère borné lui appartient.

        • 22
          William
          27 janvier 2021 à 20h01 / Répondre

          Pas besoin d’être totalement demeuré pour ne laisser aucun doute sur le fait qu’on ne comprend rien à ce dont on parle en faisant preuve de mauvaise (euphémisme) foi.
          .
          Qu’est ce qui échappe à l’inénarrable commentateur dans les tout premiers mots des constitution de 1723 : « Adam, notre premier ancêtre, créé à l’image de Dieu, le Grand Architecte de l’Univers, dut avoir les sciences libérales, particulièrement la géométrie, inscrites dans son coeur, car depuis la chute même, nous en trouvons les principes inscrits dans le coeur de ses descendants » ? Ça n’en fait absolument pas un texte religieux mais il y a certainement mieux comme introduction à un texte qui est soi-disant strictement philosophique. Faut il être à côté de la plaque pour ne pas réussir à comprendre que des influences multiples nourrissent la maçonnerie, sans exclusive. Et encore heureux puisqu’elle est faite pour être vécue, pas pour être lue dans des bouquins auxquels on n’entend manifestement pas grand chose.

          • 23
            Désap.
            27 janvier 2021 à 20h23 / Répondre

            22 – Entre une supposition concernant Adam et une affirmation s’agissant de Pythagore, William juge d’une équivalence.
            Solide !

  • 18
    Etienne Hermant
    26 janvier 2021 à 12h10 / Répondre

    -16- Pas de jugement à charge, mais bien des questions restées sans réponses.
    Un jugement à charge c’est ceci : « Tu ne semble pas connaître le néoplatonisme », alors que je ne l’ai pas abordé.
    .
    Nous verrons sur pièces si j’ai un déficit de connaissance sur ces sujets, mais des « pièces » en référence avec la maçonnerie spéculative anglaise originelle, nous n’en avons toujours pas.
    .
    Et il n’est pas question ici des racines du REEA (19e siècle), mais bien des racines qui ont permis l’éclosion de cette maçonnerie (18e siècle).
    .
    Ces racines seraient néoplatoniciennes.
    Pourquoi ce refus répété d’apporter concrètement une démonstration pour étayer cette affirmation : « On peut également faire le même travail philosophique sur la divulgation Prichard ; malgré ses références religieuses très subjectives (qui en tout cas ne correspondent pas à ce qu’expriment les Constitutions de 1723), le fondement philosophique du rituel reste très concordant avec les principes néoplatoniciens. »
    Nous attendons.
    Sinon nous finirons par croire que ce qui est pratiqué c’est l’art de l’esquive.
    .
    Les Constitutions de 1723 et son lien supposé avec la philosophie grecque ont déjà été abordés sur Hiram.be.
    J’ai montré le manque de lien formel avec le néoplatonisme.
    Je concluais mes démonstrations (c’est encore ce qui se présente le mieux lorsqu’on veut démontrer) : « Contrairement à ce qu’affirme mon contradicteur à longueur d’interventions, nous avons pu voir clairement en parcourant les « Constitutions » maçonniques de 1723, que la culture Grecque n’est pas présentée par la « Grande Loge de Londres et de Westminster » comme étant prépondérante sur les autres cultures abordées. Elle n’est même pas présentée sous son meilleur jour, tant s’en faut… »
    C’est ici pour les nombreux développements fait en présentant des exemples concrets :
    https://www.hiram.be/la-franc-maconnerie-est-elle-une-religion-de-substitution/
    .
    Cela étant je suis tout prêt à revoir mes conclusions à la lumière d’attendus pertinents qui se font, il faut bien l’avouer, attendre.
    .
    Quid donc du fondement philosophique de la divulgation Prichard (1730) qui serait « très concordant avec les principes néoplatoniciens » et qui serait en phase avec les Constitutions d’Anderson de 1723 ?
    Une question simple.
    Sans esquives.
    Merci.

  • 15
    pierre noel
    25 janvier 2021 à 18h20 / Répondre

    Le problème des rituels britanniques est loin d’être simple. Malheureusement, il semble n’être pour beaucoup que récitation mécanique de mots péniblement mémorisés et rendus de manière chaotique, le trac n’arrangeant pas les choses ! La préface d’un des rituels écossais (pour de vrai !) souligne que seul le sens du texte importe et que sa communication doit être le juste milieu entre la récitation hésitante aux paraphrases trop nombreuses de qui n’a pas suffisamment étudié son rituel et le psittacisme affligeant par son manque d’émotion de celui qui ne comprend pas vraiment ce qu’il est censé enseigner (Modern Ritual Preface p.1).
    C’est alors seulement que le timbre de la voix, le rythme de l’exposé, la spontanéité (apparente) du message et la fougue de l’officiant feront de ces moments de bravoure une expérience inoubliable pour le néophyte (les rituels écossais ont l’intelligence de diviser la tâche entre plusieurs participants, le texte prévoyant ce qui revient au RWM en exercice et ce qui peut/doit être confié à d’autres).

  • 14
    Etienne Hermant
    25 janvier 2021 à 17h06 / Répondre

    -13- Pas de livre en perspective parce que trop long et pas assez de temps, pas d’article parce que trop court…
    .
    Et en conclusion : « Enfin, il faut faire un travail, travail que je ne peux faire à la place de quiconque. »
    C’est style : moi j’ai tout compris, à vous à présent de faire un petit effort pour arriver à me suivre tout en sachant que j’ai mis la barre très haut : « Belles lettres », magistrale étude de Daniel Mazilu, faite en vue de l’obtention du grade de Docteur en Philosophie (obtenu le 05/05/2005) à la Faculté des études supérieures de Montréal.
    On pourrait tout aussi bien dire si on était mauvaise langue : Ou comment échapper à une démonstration qu’on a peine à concrétiser.
    .
    Et ceci : « On peut également faire le même travail philosophique sur la divulgation Prichard ; malgré ses références religieuses très subjectives (qui en tous cas ne correspondent pas à ce qu’exprime les Constitutions de 1723), le fondement philosophique du rituel reste très concordant avec les principes néoplatoniciens. »
    Et à nouveau un appel à travail…
    Dans les faits rien de concret, des affirmations qui ne sont pas étayées.
    On aimerait ne fusse qu’un aperçu de ce « fondement philosophique du rituel de Prichard » qui serait « très concordant avec les principes néoplatoniciens ».
    Un exemple ou l’autre qui conforterait cette thèse…
    Sinon elle ne reposerait sur rien de tangible.

    • 16
      Désap.
      25 janvier 2021 à 20h16 / Répondre

      14 – Finalement tu ne tiens compte de rien et tu suis ton jugement établi plus qu’à priori, à charge !
      Tu ne sembles pas connaître le néoplatonisme, tu ne sembles pas non plus disposé à lire ses philosophes, mais ceci ne t’empêche pas de juger. Très curieuse attitude.
      J’ai donné un exemple : quelques lignes de Plotin, les as-tu lues ? Elles sont particulièrement significatives, commentaire 24 ici : https://www.hiram.be/les-racines-profondes-de-la-franc-maconnerie/
      Au mois de mars, tu pourras également écouter l’intervention du frère Francis Bardot à l’Académie Maçonnique de Provence sur le thème : Les racines néoplatoniciennes du REAA

    • 17
      pierre noel
      25 janvier 2021 à 20h51 / Répondre

      Je serai moins exigeant ! Si au moins on pouvait citer un extrait des Constitutions qui fassent allusion à Aristote, Plotin ou Jamblique ! Ou mieux, à une citation montrant que l’âme se sépare du corps pour se fondre dans l’Un (le Nous)..Les Proptreptiques de Jamblique (chap 13 p. 94) ressemblent plutôt à du RER. qu’à JTD !

  • 12
    Etienne Hermant
    24 janvier 2021 à 18h19 / Répondre

    -9- Je ne comprends pas bien.
    .
    Au lieu d’allumer des contre-feux à répétition, se contenter de lumerottes éparses au hasard des interventions, s’emparer de la lumière en revendiquant sa part d’éclairage, répandre des idées dans un sabir qui pourrait bien noyer le propos (pour le pauvre mortel que je suis) ; pourquoi ne pas proposer à Geplu la présentation d’un article circonstancié sur le thème du néoplatonisme, voir de la philosophie grecque originelle (c’est selon l’humeur) qui aurait été un canal privilégié, voire unique, de la Franc-maçonnerie originelle.
    .
    Soit, ces thèmes ont déjà été traités, mais ce que nous attendons c’est la part inédite d’éclairage.
    Or pour l’instant, ces interventions hétéroclites qui ont leur part de contradiction, ne sont pas des plus lumineuses.
    Il manque toujours des exemples concrets et une ligne directrice affinée.
    Non pas des exemples puisés dans la maçonnerie moderne qui s’est considérablement diversifiée, voir émancipée de son cadre originel, mais en s’appuyant sur les premiers catéchismes, les Constitutions d’Anderson et autres écrits principielles.
    .
    Un article permet la floraison des idées dans un cadre adapté.
    .
    C’est au pied du mur qu’on voit le maçon.

    • 13
      Désap.
      25 janvier 2021 à 9h43 / Répondre

      12 – Parce que tu penses que l’on peut résumer la pensée néoplatonicienne et sa concordance avec la maçonnerie a-religieuse de Desaguliers en un article ? Bref.
      J’ai posté ici, commentaire 22 : https://www.hiram.be/les-racines-profondes-de-la-franc-maconnerie/ , un texte de Plotin qui me semble évoquer particulièrement bien la convergence de conception de la Transcendance et de méthode pour y accéder.
      Toujours sous le même article, en 7, j’ai conseillé la lecture du Protreptique de Jamblique et dit pourquoi.
      En d’autre termes, il faut lire les néoplatoniciens , tous leurs ouvrages (sans exception) sont disponibles aux Belles Lettres et assorties de commentaires et analyses.
      On peut lire différentes thèses universitaires sur le néoplatonisme, comme celle de Corentin Tresnie de mai 2018, intitulée « La fondation philosophique de l’Hellénisme tardif ; Porphyre et Jamblique : Questions et réponses » disponible en son intégralité sur internet.
      On peut lire également « Raison et mystique dans le néoplatonisme : antagonisme ou convergence ? », présentée en 2004 par Daniel Mazilu. Celle-ci est magistrale, faite en vue de l’obtention du grade de Docteur en Philosophie (obtenu le 05/05/2005) à la Faculté des études supérieures de Montréal. Egalement disponible sur internet.
      Enfin, il faut faire un travail, travail que je ne peux faire à la place de quiconque. Travailler le RF 1785 de manière philosophique et non en le considérant comme un simple élément de convivialité. On peut également faire le même travail philosophique sur la divulgation Prichard ; malgré ses références religieuses très subjectives (qui en tous cas ne correspondent pas à ce qu’exprime les Constitutions de 1723), le fondement philosophique du rituel reste très concordant avec les principes néoplatoniciens.

  • 11
    willermoz 59
    23 janvier 2021 à 18h27 / Répondre

    Merci M. Noël une fois de plus pour cet article, sur Emulation très beau numéro de la revue Villard de Honnecourt N°= 115 : Emulation l’esprit d’un rite et aussi « Plus qu’un club » 4 monographies sur la FM anglaise de J-Y Legouas notamment la dernière partie du livre avec un angle personnel intéressant.
    Dans un tout autre registre, la belle chanson de Johnny Cash « i see darkness » .

  • 7
    alain jourdan
    23 janvier 2021 à 11h08 / Répondre

    « Combien ce texte me parle! que de temps ai je passé à contempler cet abîme obscur que mes yeux ne pouvaient pénétrer!. Combien de pas ai je risqué dans ce désert de silence? n’ étant sur que d’une chose, il me fallait y avancer. j’y progresse,… encore, …lentement…. ne sachant plus rien, n’étant plus sur de rien à part de la nécessité de marcher. »
    merci lassey
    tout est dit

    • 8
      pierre noel
      23 janvier 2021 à 12h00 / Répondre

      #7 Merci
      Un oxymore est l’emploi de deux termes contradictoires, confrontation d’où naît l’étonnement, voire l’incompréhension, qui souvent lui confère valeur poétique. Or on trouve deux oxymores dans la Bible et dans Miton pour décrire/évoquer les deux pôles d’un continuum, le dieu jaloux d’un côté, les enfers de l’autre (coïncidence ou influence ?).
      Le Burning Bush (buisson ardent) est (exode 3 :1) un buisson qui brûle sans que les flammes le consument (accessoirement il parle, ex. 3 :14, pour dire une banalité, « l’Être est et sera » ce que ne démentiraient ni Heidegger ni Sartre). Milton écrit des enfers qu’il est un fourneau dont les flammes n’émettent pas de lumière. Dans les deux cas, il s’agit de flammes ne produisant ni cendres ni lumière contre toute logique (il suffirait d’ajouter qu’elles ne produisent pas de chaleur pour nier les principes de la thermodynamique). Qu’on le veuille ou non, on est dans le domaine du surréalisme, celui de Breton, de Magritte, de Chirico, de Delvaux et des tableaux de loge (le 1° degré anglais ou le plan de loge d’apprenti-compagnon français). La loge, pour beaucoup, est lieu d’envolées oniriques où rien n’est ce qu’il paraît. Pourquoi les en dégouter par un rationalisme desséché ?

      • 9
        Désap.
        23 janvier 2021 à 14h28 / Répondre

        8 – Le problème est que dès que l’on n’est plus dans les références des textes du monothéisme on fait preuve d’un rationalisme desséché.
        Ce n’est pas tant contre la religion que je m’élève -contre laquelle je n’ai en réalité rien du tout, elle ne me touche pas, mais ceci me regarde et je ne prétends pas détenir de vérité- ce qui est lassant et réducteur c’est cette monoculture biblique à toute fin qui semble s’ignorer tout en recouvrant la maçonnerie de sa chape de plomb.
        Je n’ai jamais rien lu d’autre ici qui ne se rapporte aux principes bibliques.
        Avant que la première ligne de ce livre ne soit écrite il y eut, pour information, un minimum de trois mille ans de civilisation et la bibliothèque d’Alexandrie, moins d’un demi millénaire plus tard, regroupait quelques sept cent mille ouvrages.

      • 10
        pierre noel
        23 janvier 2021 à 17h47 / Répondre

        Je suis toujours peiné de voir que quoi qu’on dise/écrive, l’obsession « monothéiste » se déchaine sur le seul objet de son ressentiment, la Bible ! Celui qui la vomit sera sans doute le dernier à la prendre vraiment au sérieux !!

  • 6
    ERGIEF
    22 janvier 2021 à 23h47 / Répondre

    Pierre,
    Si Emulation s’est effectivement inspiré de Milton, le 3ème degré du REAA français a aussi emprunté à Tocqueville.  » Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres ” est devenu ”C’est avec les lumières du passé que l’on se dirige vers les ténèbres de l’avenir ”.
    Ceci précisé, j’entrevois dans ”Darkness Visible” la profondeur infinie de En Sof, que ’ténèbres visibles” ne traduit qu’imparfaitement. Mais c’est une vision très personnelle …

  • 3
    pierre noel
    22 janvier 2021 à 12h29 / Répondre

    Attention !
    1) Gloom, selon l’Oxford dictionary , a plusieurs significations
    – Partial or total darkness.
    ‘he strained his eyes peering into the gloom’
    literary count noun A dark or shady place.
    ^A state of depression or despondency.
    2) « Dunjeon », c’est oubliette (pas donjon)

    • 5
      pierre noel
      22 janvier 2021 à 21h52 / Répondre

      – Dans Apocalypse de Jean, 22 :16 “I, Jesus, have sent My angel to testify to you these things for the churches. I am the root and the descendant of David, the bright morning star.”
      – Dans Isaiah, c’est Lucifer qui est l’étoile du matin (14 :12),
      – Dans Job 18:14. ‘His confidence shall be rooted out of his tabernacle, and it shall bring him to the king of terrors.’ (Le “roi des terreurs », c’est la mort, plutôt que Satan, au sens où Saddam Hussein parlait de la mère des batailles)

  • 2
    Makasitomni
    22 janvier 2021 à 8h08 / Répondre

    permettez-moi maintenant de vous prier d’observer que la Lumière d’un Maître Maçon est l’obscurité visible, ne servant qu’à exprimer cette tristesse qui repose sur la perspective de l’avenir.

  • 1
    Annwn
    22 janvier 2021 à 3h18 / Répondre

    Tout homme a en lui son Pathmos. Il est libre d’aller ou de ne point aller sur cet effrayant promontoire de la pensée d’où l’on aperçoit les ténèbres. S’il n’y va point, il reste dans la vie ordinaire, dans la conscience ordinaire, dans la vertu ordinaire, dans la foi ordinaire, dans le doute ordinaire, et c’est bien. Pour le repos intérieur, c’est évidemment le mieux. S’il va sur cette cime, il est pris. Les profondes vagues du prodige lui ont apparu. Nul ne voit impunément cet océan-là… Il s’obstine à cet abîme attirant, à ce sondage de l’inexploré, à ce désintéressement de la terre et de la vie, à cette entrée dans le défendu, à cet effort pour tâter l’impalpable, à ce regard sur l’invisible, il y revient, il y retourne, il s’y accoude, il s’y penche, il y fait un pas, puis deux, et c’est ainsi qu’on pénètre dans l’impénétrable, et c’est ainsi qu’on s’en va dans l’élargissement sans bornes de la condition infinie.
    (Victor Hugo, « William Shakespeare »)

    • 4
      Lassey
      22 janvier 2021 à 19h28 / Répondre

      Combien ce texte me parle! que de temps ai je passé à contempler cet abîme obscur que mes yeux ne pouvaient pénétrer!. Combien de pas ai je risqué dans ce désert de silence? n’ étant sur que d’une chose, il me fallait y avancer. j’y progresse,… encore, …lentement…. ne sachant plus rien, n’étant plus sur de rien à part de la nécessité de marcher.

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